L'Inami table sur la réforme de l'accréditation. L'institut propose que chaque médecin établisse un plan de formation personnel basé sur ses besoins individuels mais aussi sur des objectifs impératifs de santé publique et sur des besoins démontrés, avec des objectifs spécifiques. Dans cette démarche, l'Inami donne un rôle aux sociétés scientifiques de priorisation de thèmes pour la formation propre à chacune des disciplines.

De nouvelles méthodes d'apprentissages

Le document parle également de l'intégration, afin d'améliorer la qualité des formations, de nouvelles méthodes d'apprentissage qui soient adaptées à la pratique, orientées résolution de problème, incitatives à une forte implication du participant et, enfin, adaptées à son niveau.

Dans le cadre de cette même réforme, la valorisation du médecin accrédité garderait une partie fixe forfaitaire mais comprendrait aussi une partie variable proportionnelle, non seulement à l'activité du médecin, mais aussi à sa performance sur base d'indicateurs de qualité et d'efficience. Le rôle des Glems serait renforcé avec la possibilité de créer des plateformes collaboratives où le travail en réseau et la multidisciplinarité seraient stimulés. Tout cela prendrait la forme d'un portfolio électronique que le participant aura à compléter, tout au long de sa formation. Enfin, il est dit que cette implémentation serait progressive et liée à un caractère obligatoire du système d'accréditation, tout en maintenant l'accès à la nomenclature à tout prestataire n'étant pas accrédité.

" Du bon et du mois bon "

La SSMG se réjouit d'être pressentie comme une partenaire privilégiée et un fournisseur fixe de la formation continue. " Définir des objectifs prioritaires permettra d'améliorer la qualité des soins. Nous soutenons le souhait de valorisation des apports à la gestion qualitative des soins (participation aux collèges et autres mandats). " La SSMG est également satisfaite que cette réforme débute par une phase pilote.

Toutefois, la société scientifique s'inquiète des mécanismes d'implémentation d'un tel mode d'accréditation : système informatique, exploitation de nouveaux modes d'apprentissage adaptatifs qui nécessitent plus de technique et plus de financement pour être opérationnels. Longtemps réclamés, des indicateurs de qualité et d'efficience nécessitent, eux-aussi, des avancées préalables en matière de DMI. " En effet, il n'est plus acceptable d'obtenir de l'Inami des feedbacks sur des prestations réalisées deux ou trois années plus tôt, comme c'est encore le cas actuellement ", estime la SSMG. " Le DMI devrait pouvoir générer ces informations et analyses en direct. "

De plus, la SSMG s'étonne d'un système d'accréditation obligatoire mais garantissant malgré tout un accès à la nomenclature à tous les médecins, qu'ils soient, ou non, accrédités. Concernant les Glems, la société scientifique constate que le networking désiré ne tient pas toujours compte des missions propres à chaque prestataire. " Ces Glems devraient impérativement tenir compte des réalités de terrain : surcharge de travail, horaires décalés entre les professions, gardes, ...Bien que reflétant la pratique du médecin, les feedbacks ont un tel retard sur sa pratique que leur analyse en Glem perdent beaucoup de leur intérêt. Des indicateurs plus à jours sont à trouver pour encourager une amélioration constante des pratiques. "

La SSMG s'est, d'ores et déjà, engagée dans cette démarche qualité en proposant une indexation plus claire de ses formations, en formant ses cadres aux méthodes innovantes de pédagogie et en proposant une aide à la gestion du portfolio de ses membres. " Nous espérons être intégrés tant dans la finalisation de ce projet que dans une campagne de sensibilisation du monde médical ", conclut la SSMG.

L'Inami table sur la réforme de l'accréditation. L'institut propose que chaque médecin établisse un plan de formation personnel basé sur ses besoins individuels mais aussi sur des objectifs impératifs de santé publique et sur des besoins démontrés, avec des objectifs spécifiques. Dans cette démarche, l'Inami donne un rôle aux sociétés scientifiques de priorisation de thèmes pour la formation propre à chacune des disciplines.Le document parle également de l'intégration, afin d'améliorer la qualité des formations, de nouvelles méthodes d'apprentissage qui soient adaptées à la pratique, orientées résolution de problème, incitatives à une forte implication du participant et, enfin, adaptées à son niveau.Dans le cadre de cette même réforme, la valorisation du médecin accrédité garderait une partie fixe forfaitaire mais comprendrait aussi une partie variable proportionnelle, non seulement à l'activité du médecin, mais aussi à sa performance sur base d'indicateurs de qualité et d'efficience. Le rôle des Glems serait renforcé avec la possibilité de créer des plateformes collaboratives où le travail en réseau et la multidisciplinarité seraient stimulés. Tout cela prendrait la forme d'un portfolio électronique que le participant aura à compléter, tout au long de sa formation. Enfin, il est dit que cette implémentation serait progressive et liée à un caractère obligatoire du système d'accréditation, tout en maintenant l'accès à la nomenclature à tout prestataire n'étant pas accrédité.La SSMG se réjouit d'être pressentie comme une partenaire privilégiée et un fournisseur fixe de la formation continue. " Définir des objectifs prioritaires permettra d'améliorer la qualité des soins. Nous soutenons le souhait de valorisation des apports à la gestion qualitative des soins (participation aux collèges et autres mandats). " La SSMG est également satisfaite que cette réforme débute par une phase pilote. Toutefois, la société scientifique s'inquiète des mécanismes d'implémentation d'un tel mode d'accréditation : système informatique, exploitation de nouveaux modes d'apprentissage adaptatifs qui nécessitent plus de technique et plus de financement pour être opérationnels. Longtemps réclamés, des indicateurs de qualité et d'efficience nécessitent, eux-aussi, des avancées préalables en matière de DMI. " En effet, il n'est plus acceptable d'obtenir de l'Inami des feedbacks sur des prestations réalisées deux ou trois années plus tôt, comme c'est encore le cas actuellement ", estime la SSMG. " Le DMI devrait pouvoir générer ces informations et analyses en direct. "De plus, la SSMG s'étonne d'un système d'accréditation obligatoire mais garantissant malgré tout un accès à la nomenclature à tous les médecins, qu'ils soient, ou non, accrédités. Concernant les Glems, la société scientifique constate que le networking désiré ne tient pas toujours compte des missions propres à chaque prestataire. " Ces Glems devraient impérativement tenir compte des réalités de terrain : surcharge de travail, horaires décalés entre les professions, gardes, ...Bien que reflétant la pratique du médecin, les feedbacks ont un tel retard sur sa pratique que leur analyse en Glem perdent beaucoup de leur intérêt. Des indicateurs plus à jours sont à trouver pour encourager une amélioration constante des pratiques. " La SSMG s'est, d'ores et déjà, engagée dans cette démarche qualité en proposant une indexation plus claire de ses formations, en formant ses cadres aux méthodes innovantes de pédagogie et en proposant une aide à la gestion du portfolio de ses membres. " Nous espérons être intégrés tant dans la finalisation de ce projet que dans une campagne de sensibilisation du monde médical ", conclut la SSMG.