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"Nous ne pourrons résoudre la pénurie de médecins que si la Flandre peut décider en toute indépendance du nombre de places pour étudiants et médecins et des moyens adéquats", a lancé Brecht Warnez, élu CD&V.La Flandre a décidé la semaine dernière d'ouvrir 1.600 places en études de médecine pour l'année académique prochaine. Soit un nombre bien plus élevé que le quota proposé par la Commission de planification, qui relève du fédéral. Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) a cependant laissé entrevoir la possibilité de négocier pour gonfler le quota en faveur de la Flandre, qui doit faire face ces dernières années à un manque de médecins et dentistes.Un geste qui ne suffit pas, pour la N-VA et le CD&V. Ben Weyts (N-VA), ministre flamand de l'Enseignement, l'a bien fait comprendre. "La Communauté flamande doit pouvoir décider elle-même des numéros Inami qui seront attribués. Nous avons toujours respecté les quotas, je pense que l'on est légitime pour décider nous-mêmes", a-t-il avancé."Nous avons fait un pas important pour l'an prochain, mais il nous faut une solution structurelle", a abondé Brecht Warnez.Le ministre fédéral Frank Vandenbroucke a quant à lui souligné mercredi en fin de journée ne jamais avoir eu de réponse de la Flandre à ses premiers courriers, où il proposait lui-même un quota de départ de 1.607 étudiants. "Nous regrettons également que la Flandre ait accepté l'an dernier 163 étudiants en médecine et 63 étudiants en dentisterie de moins que ce qui était possible", pointe son cabinet.Thijs Verbeurgt, élu Vooruit, a mis en garde au parlement flamand contre de potentielles difficultés de financement d'étudiants supplémentaires à l'université.BELGA