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"Les applications peuvent représenter une énorme plus-value dans les soins. Par exemple en matière de rééducation: en tant que patient vous recevez chaque jour un feedback personnel concernant votre rééducation et vous ne devez plus attendre le prochain rendez-vous. En tant que prestataire de soins, vous pouvez surveiller en continu l'évolution de vos patients et vous recevez un avertissement quand un patient a besoin d'une attention particulière", commente Maggie De Block.Les applications mobiles seront intégrées dans le plan de traitement des patients qui bénéficient pour la première fois d'une prothèse totale de la hanche ou du genou. Dans un premier temps, l'Inami financera leur utilisation dans le cadre d'une étude clinique à partir du 1er octobre 2020. Dans cette étude, un programme de rééducation classique sera comparé à un programme soutenu par une application. Les patients ne devront pas payer de ticket modérateur ou de suppléments pour l'utilisation de l'application et des éventuels capteurs qui y sont associés. Grâce à cette étude, les patients qui le souhaitent peuvent déjà avoir accès à un programme de rééducation avec soutien à distance. Entretemps, les décideurs politiques, le secteur des soins et les développeurs d'applications peuvent collecter des informations supplémentaires sur l'efficacité et le rapport coût-efficacité de la rééducation soutenue par une application. L'UZ Gent coordonnera l'étude, sous la supervision du KCE. Actuellement, il existe une application (moveUP) qui satisfait à l'ensemble des conditions de l'étude. Le Comité de l'Assurance de l'Inami a donné le 13 juillet 2020 son feu vert pour cette mesure. Tous les détails concernant la mesure sont disponibles sur le site de l'INAMI.