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Avant de participer aux élections médicales, l'Inami examine si les associations candidates remplissent tous les critères. Vendredi, l'administration a officiellement annoncé les organisations éligibles. Sans surprise, les "syndicats classiques" Absym et GBO-Cartel remplissent les conditions.La participation de l'AADM était moins évidente qu'il n'y paraît. En effet, légalement, un syndicat de médecins doit être représenté dans au moins deux régions et compter des médecins généralistes et spécialistes parmi ses membres. Ces règles juridiques ont été renforcées à la demande de l'Absym et du GBO-Cartel. "Cela devait empêcher l'AADM de participer au scrutin de 2023 après les élections de 2018. Mais après 2018, Domus Medica n'est pas restée inactif, et finalement, l'AADM peut donc aller de l'avant, selon elle.Car, poursuit l'association, "en peu de temps, nous avons mis sur pied un projet qui a le soutien de médecins généralistes et de spécialistes de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie. Le regroupement d'associations professionnelles et scientifiques renforcera en outre l'AADM", précise le communiqué.L'alliance s'engage à assurer une transition positive. "Les médecins généralistes et spécialistes doivent pouvoir se concentrer à nouveau sur leurs tâches essentielles, bien entourés, ce qui leur permet d'avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée ". Elle souhaite " offrir une solution aux préoccupations du paysage médical, afin que les médecins puissent faire leur travail avec enthousiasme ".Pour l'AADM, l'enjeu de ces élections est de savoir si les médecins " optent pour le syndicalisme classique ou s'ils participent à la construction d'un nouveau mouvement de médecins qui veut prendre ses responsabilités ". L'alliance annoncera son programme et ses messages clés dans les prochaines semaines.