En raison du vieillissement de la population, les pathologies (cardiovasculaires entre autres) sont plus complexes à traiter qu'auparavant. Or, en raison des coupes budgétaires imposées, les patients ne se voient pas assurer un traitement optimal car il ne suit pas toujours les recommandations européennes en la matière, pointe la SBC.

Ainsi, par exemple, la SEC recommande le recours aux valves aortiques percutanées (via la peau) pour les patients jugés inopérables en raison du risque chirurgical, alors que le remboursement de cette pratique est limité, en Belgique, aux patients inopérables pour des raisons anatomiques (déformation thoracique, ...).

De manière plus générale, le remboursement de plusieurs prestations liées à des pathologies cardiovasculaires a été abaissé ces dernières années. L'angioplastie a récemment subi une coupe de 100 euros, contre un euro pour l'échographie cardiaque (déjà rabotée de 20 pc il y a 2-3 ans) ou les tests à l'effort, et moins 10 pc pour les contrôles de pacemakers, dénonce Agnès Pasquet, présidente de la SBC.

Et la situation n'ira pas en s'améliorant puisque quelque 900 millions d'euros de moins que prévu seront dépensés en 2017 dans le secteur des soins de santé. Initialement, un effort de 673 millions d'euros était prévu mais le gouvernement a finalement décidé qu'un autre supplémentaire de 229 millions d'euros devrait être fourni.

"Je veux bien sûr investir des moyens dans la recherche et le remboursement de meilleurs nouveaux traitements. Pourtant, en même temps, il est de mon ressort d'assurer que nos soins de santé restent accessibles pour chaque citoyen", a déclaré la ministre de la Santé, Maggie De Block, au cours d'une intervention en ouverture du congrès. "Recherche et traitement deviennent de plus en plus coûteux, ce qui conduit à une augmentation rapide des dépenses. Malheureusement, le budget des soins de santé ne croît pas si rapidement."

Le congrès, qui se déroule jeudi et vendredi, a également été l'occasion d'aborder la réforme du paysage hospitalier. Maggie De Block a en effet élaboré un plan d'approche sous forme de réseaux qui reprendront des hôpitaux de base, de référence et universitaires, en vue d'une rationnalisation des dépenses, tout en assurant une qualité des soins. La SBC se positionne en faveur de ce type d'organisation, tout en réclamant que la pathologie du patient continue de constituer une priorité dans la prise de décisions.

L'orientation prise par la ministre va dans la bonne direction alors que les mesures politiques antérieures ont rendu possible la prolifération de centres de cardiologie, estime, de son côté, le cardiologue Guy Van Camp de l'hôpital Onze-Lieve-Vrouwziekenhuis à Alost. Cet ancien président de la SBC regrette cependant que Mme De Block ne prenne pas plus souvent en compte l'avis de la société de cardiologie, au même titre que celui des syndicats, des mutualités et de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).

En raison du vieillissement de la population, les pathologies (cardiovasculaires entre autres) sont plus complexes à traiter qu'auparavant. Or, en raison des coupes budgétaires imposées, les patients ne se voient pas assurer un traitement optimal car il ne suit pas toujours les recommandations européennes en la matière, pointe la SBC. Ainsi, par exemple, la SEC recommande le recours aux valves aortiques percutanées (via la peau) pour les patients jugés inopérables en raison du risque chirurgical, alors que le remboursement de cette pratique est limité, en Belgique, aux patients inopérables pour des raisons anatomiques (déformation thoracique, ...).De manière plus générale, le remboursement de plusieurs prestations liées à des pathologies cardiovasculaires a été abaissé ces dernières années. L'angioplastie a récemment subi une coupe de 100 euros, contre un euro pour l'échographie cardiaque (déjà rabotée de 20 pc il y a 2-3 ans) ou les tests à l'effort, et moins 10 pc pour les contrôles de pacemakers, dénonce Agnès Pasquet, présidente de la SBC. Et la situation n'ira pas en s'améliorant puisque quelque 900 millions d'euros de moins que prévu seront dépensés en 2017 dans le secteur des soins de santé. Initialement, un effort de 673 millions d'euros était prévu mais le gouvernement a finalement décidé qu'un autre supplémentaire de 229 millions d'euros devrait être fourni."Je veux bien sûr investir des moyens dans la recherche et le remboursement de meilleurs nouveaux traitements. Pourtant, en même temps, il est de mon ressort d'assurer que nos soins de santé restent accessibles pour chaque citoyen", a déclaré la ministre de la Santé, Maggie De Block, au cours d'une intervention en ouverture du congrès. "Recherche et traitement deviennent de plus en plus coûteux, ce qui conduit à une augmentation rapide des dépenses. Malheureusement, le budget des soins de santé ne croît pas si rapidement."Le congrès, qui se déroule jeudi et vendredi, a également été l'occasion d'aborder la réforme du paysage hospitalier. Maggie De Block a en effet élaboré un plan d'approche sous forme de réseaux qui reprendront des hôpitaux de base, de référence et universitaires, en vue d'une rationnalisation des dépenses, tout en assurant une qualité des soins. La SBC se positionne en faveur de ce type d'organisation, tout en réclamant que la pathologie du patient continue de constituer une priorité dans la prise de décisions. L'orientation prise par la ministre va dans la bonne direction alors que les mesures politiques antérieures ont rendu possible la prolifération de centres de cardiologie, estime, de son côté, le cardiologue Guy Van Camp de l'hôpital Onze-Lieve-Vrouwziekenhuis à Alost. Cet ancien président de la SBC regrette cependant que Mme De Block ne prenne pas plus souvent en compte l'avis de la société de cardiologie, au même titre que celui des syndicats, des mutualités et de l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami).