- Les intéressés ne semblent pas se figurer l'importance de porter sa voix dans les différents cénacles où se prennent les décisions qui impactent leur avenir professionnel.

- La structure de ces organismes leur semble extrêmement complexe, floue ou inconnue et ne les pousse pas à s'y intéresser.

Or, si la tendance qui apparaît inéluctable se confirme dans les années à venir, la question de la légitimité du médecin au sein de la concertation (si pas cette dernière elle-même) se posera. Il est chanceux d'avoir une place à la table des négociations. Ne la gaspillons pas.

Comment pour autant (s') intéresser plus ? Un enseignement plus adapté en fin de cursus ? Une communication plus adaptée ? Un vote obligatoire ? Une simplification des voies décisionnelles ? Aucune réponse ne semble faire l'unanimité.

Les chantiers des prochaines années ne manquent pourtant pas :

- L'introduction d'une certaine part de forfaitarisation sur les soins définis comme à basse variabilité est en cours et devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Les impacts de cette modalité tant sur la pratique que sur les budgets hospitaliers ne seront pas connus avant quelques années. Une pression est néanmoins à maintenir pour que se poursuive une réforme du financement des hôpitaux qui permet de maintenir un certain niveau de qualité des soins.

- La modification du paysage hospitalier, notamment par une structuration en réseaux devrait également se concrétiser. Comment être attentif à la mise en oeuvre de ces derniers sans s'intéresser à la cause commune ? Comment s'assurer d'une représentation plus importante des médecins dans les structures dirigeantes de l'hôpital ?

- La saga interminable des numéros Inami dont la ministre refuse d'améliorer les quotas du côté francophone malgré la pénurie annoncée dans certaines spécialités. Comment s'assurer que la médecine qui sera prodiguée demain respectera des standards de qualité tant du point de vue de la pratique que de la disponibilité ?

Seule une représentativité assurée des médecins au sein des organes de concertation peut les laisser maîtres de leur destin. Travaillons aujourd'hui en nous intéressant également à notre pratique de demain car nos intérêts futurs sont en jeu.

- Les intéressés ne semblent pas se figurer l'importance de porter sa voix dans les différents cénacles où se prennent les décisions qui impactent leur avenir professionnel. - La structure de ces organismes leur semble extrêmement complexe, floue ou inconnue et ne les pousse pas à s'y intéresser. Or, si la tendance qui apparaît inéluctable se confirme dans les années à venir, la question de la légitimité du médecin au sein de la concertation (si pas cette dernière elle-même) se posera. Il est chanceux d'avoir une place à la table des négociations. Ne la gaspillons pas. Comment pour autant (s') intéresser plus ? Un enseignement plus adapté en fin de cursus ? Une communication plus adaptée ? Un vote obligatoire ? Une simplification des voies décisionnelles ? Aucune réponse ne semble faire l'unanimité. Les chantiers des prochaines années ne manquent pourtant pas : - L'introduction d'une certaine part de forfaitarisation sur les soins définis comme à basse variabilité est en cours et devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2019. Les impacts de cette modalité tant sur la pratique que sur les budgets hospitaliers ne seront pas connus avant quelques années. Une pression est néanmoins à maintenir pour que se poursuive une réforme du financement des hôpitaux qui permet de maintenir un certain niveau de qualité des soins. - La modification du paysage hospitalier, notamment par une structuration en réseaux devrait également se concrétiser. Comment être attentif à la mise en oeuvre de ces derniers sans s'intéresser à la cause commune ? Comment s'assurer d'une représentation plus importante des médecins dans les structures dirigeantes de l'hôpital ? - La saga interminable des numéros Inami dont la ministre refuse d'améliorer les quotas du côté francophone malgré la pénurie annoncée dans certaines spécialités. Comment s'assurer que la médecine qui sera prodiguée demain respectera des standards de qualité tant du point de vue de la pratique que de la disponibilité ? Seule une représentativité assurée des médecins au sein des organes de concertation peut les laisser maîtres de leur destin. Travaillons aujourd'hui en nous intéressant également à notre pratique de demain car nos intérêts futurs sont en jeu.