Le CA de l'Absym a approuvé mercredi soir à l'unanimité la proposition de résoudre de plein droit de l'accord national médico-mutualiste. La lettre recommandée a été envoyée ce jeudi au président de la médico-mut et patron de l'Inami Jo De Cock, soit "dans la période impartie des 15 jours après publication au Moniteur belge de cette mesure d'économie unilatérale décrétée par le gouvernement. Elle concerne l'article 16 de la loi-programme du 25.12.2016 qui a été publiée au Moniteur belge le 29.12.2016 et limite l'indexation des honoraires, passant de 2,51% à 0,83%".

Cette démarche mettra fin à l'accord le 28 janvier.

Le 21 octobre, les trois syndicats Absym, Cartel et AADM (Alliance Avenir des médecins) avaient menacé les autorités de cette résolution si des mesures d'économies unilatérales étaient prises.

Déception de Marc Moens

Marc Moens, président de l'Absym constate que "seul le syndicat de médecins généralistes AADM est revenu sur sa parole. Son argumentation pourrait avoir tout bonnement été écrite par un parti politique ou une mutualité, ceux-là mêmes qui ont d'ailleurs permis la création d'AADM en 2014, grâce à diverses arguties politiques. Une association qui affirme défendre avec force les intérêts des médecins préfère défendre ces économies unilatérales décrétées par le gouvernement. Un message clair aux confrères qui se sont égarés en 2014 et ont voté davantage pour la création politique d'AADM que pour un syndicat de médecins".

De son côté, AADM défend sa position. Une longue procédure juridique risque de nous distraire des vraies réformes dans les soins de santé qui sont prioritaires pour l'AADM et qui doivent être mises en place rapidement. Le syndicat de MG flamands choisit d'investir son énergie dans une négociation future avec le gouvernement. "La répartition de la masse limitée d'index telle que discutée et la (re)valorisation des prestations intellectuelles est une étape dans la direction que nous souhaitons." Même si dans le cadre budgétaire étroit ceci est peu de chose. AADM veut donc "donner sa chance à la négociation pour travailler plus avant [ces propositions]". Mais, accord ou pas, "les moyens publics dévolus aux soins de santé seront les mêmes. Il faut donc mettre en place un cadre réaliste qui augmente le rendement de ces moyens [limités]."

Par ailleurs, contrairement à ce que la presse mainstream relaie ça et là, les honoraires de consultation et de visite devraient peu augmenter. L'Absym recommande de récupérer l'index perdu soit 17 centimes environ la consultation.

Le CA de l'Absym a approuvé mercredi soir à l'unanimité la proposition de résoudre de plein droit de l'accord national médico-mutualiste. La lettre recommandée a été envoyée ce jeudi au président de la médico-mut et patron de l'Inami Jo De Cock, soit "dans la période impartie des 15 jours après publication au Moniteur belge de cette mesure d'économie unilatérale décrétée par le gouvernement. Elle concerne l'article 16 de la loi-programme du 25.12.2016 qui a été publiée au Moniteur belge le 29.12.2016 et limite l'indexation des honoraires, passant de 2,51% à 0,83%".Cette démarche mettra fin à l'accord le 28 janvier.Le 21 octobre, les trois syndicats Absym, Cartel et AADM (Alliance Avenir des médecins) avaient menacé les autorités de cette résolution si des mesures d'économies unilatérales étaient prises. Marc Moens, président de l'Absym constate que "seul le syndicat de médecins généralistes AADM est revenu sur sa parole. Son argumentation pourrait avoir tout bonnement été écrite par un parti politique ou une mutualité, ceux-là mêmes qui ont d'ailleurs permis la création d'AADM en 2014, grâce à diverses arguties politiques. Une association qui affirme défendre avec force les intérêts des médecins préfère défendre ces économies unilatérales décrétées par le gouvernement. Un message clair aux confrères qui se sont égarés en 2014 et ont voté davantage pour la création politique d'AADM que pour un syndicat de médecins".De son côté, AADM défend sa position. Une longue procédure juridique risque de nous distraire des vraies réformes dans les soins de santé qui sont prioritaires pour l'AADM et qui doivent être mises en place rapidement. Le syndicat de MG flamands choisit d'investir son énergie dans une négociation future avec le gouvernement. "La répartition de la masse limitée d'index telle que discutée et la (re)valorisation des prestations intellectuelles est une étape dans la direction que nous souhaitons." Même si dans le cadre budgétaire étroit ceci est peu de chose. AADM veut donc "donner sa chance à la négociation pour travailler plus avant [ces propositions]". Mais, accord ou pas, "les moyens publics dévolus aux soins de santé seront les mêmes. Il faut donc mettre en place un cadre réaliste qui augmente le rendement de ces moyens [limités]."Par ailleurs, contrairement à ce que la presse mainstream relaie ça et là, les honoraires de consultation et de visite devraient peu augmenter. L'Absym recommande de récupérer l'index perdu soit 17 centimes environ la consultation.