Un auteur de bédé déprimé qui s'est réfugié sur une île se retrouve embarqué dans un comique... trip.
Un dessinateur de bédé dont le projet de bandes dessinées de science-fiction a coulé corps et âme vient s'échouer sur une île sans nom à quelque encablures du continent français. C'est l'automne sur le caillou qui a dès lors l'aspect d'un vaisseau fantôme où l'on ne croise dans la lumière descendante que les vrais îliens, les secondaires et les touristes ayant quitter le navire en même temps que la belle saison. Tandis qu'il fait du cabotage au milieu de sa dépression, surgit dans la brume de son vague à l'âme et sur le seuil de la porte le maire du village ; lequel donne au dessinateur mission de décorer les murs de la salle des fêtes de l'île, accordant à l'artiste la possibilité de laisser dériver sa créativité et son talent.
Observateur acéré du marigot claustrophobe que devient l'île abandonnée, il y croise de rares personnages qui deviennent, vu le faible nombre d'habitants à la longue morne saison, les figures de proue qui serviront de vaisseau à son imagination : qu'il s'agisse du maire, du postier, du médecin voire de l''invisible et mystérieuse actrice de cinéma, réfugiée dans son château.
Portrait hilarant d'une microsociété qui en évoque de biens plus grande, La vague qui vient est un roman au style fluide, sans... vague justement, plat, mais sans platitudes, d'un humour désespéré, mais certainement pas désespérant , d'une ironie comique qui recèle, enfouie dans sa cale, une vraie réflexion sur la vie en communauté et de ce qui fait société... trop humaine. Daniel Fohr, tout comme son antihéros, croque une fresque, dessine une bande de pirates retirés du monde dont l'île est le seul... trésor.
Daniel Fohr. La vague qui vient. Editions Inculte.
Un dessinateur de bédé dont le projet de bandes dessinées de science-fiction a coulé corps et âme vient s'échouer sur une île sans nom à quelque encablures du continent français. C'est l'automne sur le caillou qui a dès lors l'aspect d'un vaisseau fantôme où l'on ne croise dans la lumière descendante que les vrais îliens, les secondaires et les touristes ayant quitter le navire en même temps que la belle saison. Tandis qu'il fait du cabotage au milieu de sa dépression, surgit dans la brume de son vague à l'âme et sur le seuil de la porte le maire du village ; lequel donne au dessinateur mission de décorer les murs de la salle des fêtes de l'île, accordant à l'artiste la possibilité de laisser dériver sa créativité et son talent.Observateur acéré du marigot claustrophobe que devient l'île abandonnée, il y croise de rares personnages qui deviennent, vu le faible nombre d'habitants à la longue morne saison, les figures de proue qui serviront de vaisseau à son imagination : qu'il s'agisse du maire, du postier, du médecin voire de l''invisible et mystérieuse actrice de cinéma, réfugiée dans son château.Portrait hilarant d'une microsociété qui en évoque de biens plus grande, La vague qui vient est un roman au style fluide, sans... vague justement, plat, mais sans platitudes, d'un humour désespéré, mais certainement pas désespérant , d'une ironie comique qui recèle, enfouie dans sa cale, une vraie réflexion sur la vie en communauté et de ce qui fait société... trop humaine. Daniel Fohr, tout comme son antihéros, croque une fresque, dessine une bande de pirates retirés du monde dont l'île est le seul... trésor.