Tout sur Yves Van Laethem

Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a dû, ces 15 dernières années, se réinventer sous la houlette du Pr Jean Nève, son président pendant 13 ans. Aujourd'hui, il passe le flambeau à Yves Van Laethem, infectiologue du CHU St-Pierre et expert en vaccination. L'occasion de revenir sur cette période d'intenses mutations au sein de l'institution vieille de bientôt 175 ans.

L'infectiologue du CHU St-Pierre, et porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus pendant la pandémie, prend la succession de Jean Nève, professeur émérite à l'ULB en pharmacologie et en nutrition, à la tête du Conseil supérieur de la santé (CSS). Le journal du Médecin est allé à la rencontre des deux hommes pour le passage de flambeau.

Selon les autorités sanitaires, le pic de la grippe et des nouvelles admissions Covid à l'hôpital semble avoir atteint un sommet.

Selon les autorités sanitaires, le pic de la grippe et des nouvelles admissions Covid à l'hôpital semble avoir atteint un sommet.

Entre le 25 et le 31 mars, il y a eu en moyenne 220,4 admissions à l'hôpital par jour pour cause de Covid, soit une hausse de 17% par rapport à la période de référence précédente de sept jours, selon les statistiques de l'Institut de santé publique Sciensano publiées vendredi. Au total, 2.979 personnes testées positives au coronavirus sont actuellement hospitalisées, dont 172 (+3%) sont traitées en soins intensifs.

Un an après l'arrivée des vaccins en Belgique, le CMG et l'Aviq font le point sur une multitude de sujets, des effets secondaires aux conséquences de l'arrivée d'Omicron en passant par la vaccination des moins de 12 ans et l'importance de la primo-vaccination.

Comment choisir entre Frank Vandenbroucke qui nous dit de nous préparer à une quatrième vague et Yves Van Laethem qui parle de "vaguelette"? Le citoyen est-il blasé ou en dissonance cognitive?

Lors du 55e congrès de l'Amub (ULB), le Dr Yves Van Laethem a fait le point sur la vaccination des voyageurs et notamment sur certaines modalités d'administration qui ont récemment changé.

"Ceci est notre dernière conférence de presse", a déclaré vendredi le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19, Yves Van Laethem, lors du point hebdomadaire de l'Institut de santé publique Sciensano et du Centre de crise. L'institut continuera néanmoins à publier les chiffres de l'évolution de l'épidémie sur son site web.

Les soubresauts de la saga AstraZeneca n'en finissent pas. Avec eux, c'est la confiance de la population en les vaccins qui baisse.

Astracadabrantesque, AstrazeneChaos... Faites vos jeux! Le vaccin AstraZeneca n'en finit pas de faire parler de lui. Après des retards de livraisons conséquents la semaine dernière, ce sont les phénomènes thrombo-emboliques qui effrayent les gouvernements. Tous les pays voisins ont décidé de ne plus recourir au vaccin de la firme suédo-britannique, au moins jusqu'à un positionnement ferme de l'Agence européenne des médicaments (EMA) sur le sujet, attendu pour aujourd'hui. La Belgique, elle, fait cavalier seul. Un pari indispensable pour ne pas entraver la campagne de vaccination?

Pourquoi ne pas vacciner les jeunes plus tôt? Parce que, rappellent des spécialistes, "dans l'état actuel des choses, on ne connaît pas l'effet de la vaccination sur la transmission et parce que c'est la vaccination des plus fragiles qui permet de limiter les hospitalisations".

Yves Van Laethem, infectiologue et président du Groupe de vaccination du CSS, a brossé le tableau des allergies et des effets secondaires que peuvent causer les vaccins. Un sujet qui a suscité beaucoup de questions chez les médecins généralistes.

La problématique a été abordée à de maintes reprises depuis la rentrée en septembre, mais le flou persiste. En Espagne, en Italie, en France et en Grèce, le port du masque est obligatoire pour les enfants âgés de six ans et plus. En Belgique, il est obligatoire à partir de 12 ans. Pourquoi?

L'étude est britannique, publiée dans le très sérieux British Medical Journal et elle fait figure de pavé dans la mare. Un panel d'experts remet en cause ce dogme de l'antibiothérapie... "il faut finir la boîte même si cela va mieux" et propose d'arrêter le traitement dès la résolution des symptômes sous le motif d'émergence de résistances. Est-ce bien sérieux ? Peut-on demander au patient d'être le gestionnaire de sa maladie ? Quel est le risque de ré-infections et de complications ? L'étude et les commentaires du Pr Yves Van Laethem, infectiologue.

La prévention de maladies infectieuses par vaccination est en perpétuelle évolution. Pour en savoir plus, nous avons rencontré le Dr Yves Van Laethem, spécialiste en vaccinologie et chef de clinique au service des maladies infectieuses du CHU Saint-Pierre à Bruxelles.

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