Tout sur Yvan Mayeur

Yvan Mayeur revient sur la cabale politico-médiatique qui a raison de lui politiquement. Dans un discours parfois trop égocentré, il parle du Samusocial, du piétonnier de Bruxelles, des attentats qu'il a connu en tant que bourgmestre de Bruxelles. Mais aussi, trop peu malheureusement, des soins de santé où l'homme a eu un impact certain en Région bruxelloise.

Le jeu des chaises musicales continue dans les allées du pouvoir. Renaud Witmeur (PS) va présider le réseau hospitalier Iris. Il remplace l'échevine Faouzia Hariche (PS), qui quitte la faîtière - créée par Yvan Mayeur (PS) - pour présider Vivaqua.

Le Samusocial défraie la chronique en ce mois de juin. Alors que la presse se braque sur les mandats politiques du bourgmestre sortant de Bruxelles Yvan Mayeur (PS), et de la présidente du CPAS de la ville Pascale Peraïta (PS), peu se soucient de la continuité de l'outil qu'est le Samusocial. C'est en tout cas l'avis du Professeur Michel Degueldre, président de l'asbl depuis 2013, que le journal du Médecin a rencontré cette semaine. " Plus il y a de pauvres, plus il y a de sans-abri, et plus le Samusocial se développe. C'est dramatique, mais c'est ça le sujet. "

Le CHU de Bruxelles, créé en 2014 à l'initiative d'Yvan Mayeur, va devoir revoir la composition de son bureau. Y siègent statutairement, entre autres, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, et le/la président(e) du CPAS. Yvan Mayeur et Pascale Peraïta, démissionnaires de leurs postes respectifs, devront laisser dans les prochaines semaines leur mandat au sein du bureau du CHU BXL à leurs successeurs.

Le PS bruxellois se déclare favorable "au principe des réseaux hospitaliers" mais s'inquiète de sa concrétisation forcée par Maggie De Block. Pierre Cools, secrétaire adjoint de l'Union nationale des mutualités socialistes, et Yvan Mayeur, à ce moment encore bourgmestre de la Ville de Bruxelles (cet article a été réalisé avant sa démission), ont défendu vendredi passé, 2 juin, leur vision du paysage hospitalier bruxellois devant les militants socialistes.

Le mardi 27 septembre au soir, le conseil d'administration du CHU Brugmann a rompu le contrat de Florence Hut. Yvan Mayeur a-t-il eu raison de cette femme, reconnue par ses pairs comme une directrice générale médicale compétente? Les journaux spécialisés posent cette question depuis le mois de juillet, date du début de l' "affaire Hut ". Ils ne sont pas les seuls puisque Joëlle Milquet (cdH) a également posé la question de la responsabilité du bourgmestre de Bruxelles ville lors d'un Conseil communal. Sans réponse ni pour les uns, ni pour les autres.

Le conseil médical de Brugmann devait se séparer de Florence Hut ce lundi. Mais, alors que plusieurs cadres appelaient au report de cette procédure douteuse, l'organe décisionnel n'a pas été en mesure de se prononcer. Faute de membres. Suite aux soupçons de collusion, certains médecins auraient préféré en démissionner. Venant ainsi enrayer une machinerie plus politique qu'hospitalière.

Le CHU Brugmann serait le théâtre d'un scandale politique. Une proposition de licenciement a été soumise à l'encontre de la directrice générale médicale à l'issue d'un conseil d'administration inhabituel ce lundi. Le personnel hospitalier s'y était largement mobilisé pour exprimer son soutien envers Florence Hut. La manoeuvre d'évincement servirait notamment les intérêts du bourgmestre de Bruxelles, estime-t-on au sein du corps médical.

La convention formalisant le Pôle hospitalier universitaire de Bruxelles (PHUB), annoncée il y a deux semaines par l'ULB et la Ville, a été rejetée par la majorité des conseils médicaux. Ce refus symbolique entend dénoncer un projet visiblement fantasmé par les instances politiques, sans stratégie médicale. Et pour cause, le bourgmestre bruxellois, Yvan Mayeur, avait jusqu'ici délibérément exclu les médecins.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).