Tout sur VRS

Le Conseil supérieur de la santé (CSS) annonce et soutient l'arrivée de deux nouveaux médicaments disponibles sur le marché belge contre le VRS : un nouvel anticorps monoclonal (nirsevimab) à administrer à l'enfant, et un vaccin destiné aux femmes enceintes pour protéger leur enfant dès la naissance. La prise concomitante pose toutefois question.

La saison hivernale approche et, avec elle, le pic d'épidémie des infections respiratoires. Le covid-19 est déjà là, il sera bientôt suivi par la vague hivernale de grippe, de VRS et d'infections à pneumocoques, entre autres. Quelles mesures pouvons-nous mettre en place pour protéger les populations vulnérables contre la pneumonie?

Récemment, plusieurs agents pharmacologiques capables de prévenir l'infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) ont vu le jour. Dès que les nouveaux vaccins et les anticorps à action prolongée seront disponibles sur le marché belge, nous serons en mesure de protéger tant les nourrissons que les personnes de plus de 60 ans contre les infections potentiellement graves des voies respiratoires inférieures causées par le VRS.

Les infectiologues l'affirment encore avec prudence, mais le risque qu'ils se trompent semble limité: il n'y aura probablement pas de saison grippale cet hiver. Un réel soulagement dans les circonstances que l'on sait.

VRS Le virus respiratoire syncytial (VRS) a longtemps été considéré comme un virus pouvant provoquer des infections sérieuses des voies respiratoires surtout chez les enfants. Toutefois, les personnes âgées courent également un risque d'infection sévère. Le Pr Nicolas Dauby, du CHU Saint-Pierre, a abordé l'épidémiologie du VRS lors des Belgian Pneumology Days et a présenté les développements dans le domaine des traitements curatifs et préventifs.

La Belgique en est au stade précoce de l'épidémie récurrente du virus respiratoire syncytial (VRS), une infection respiratoire qui touche principalement les nourrissons. "Il y a chaque année une épidémie. Le virus survient toujours au même moment, contrairement à la grippe qui est plus imprévisible", précise jeudi le virologue Marc Van Ranst.

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