Tout sur Stéphane Rillaerts

Stéphane Rillaerts, directeur du CHRSM, partage son vécu de la cyberattaque qui a lieu dans l'institution namuroise le 26 mai dernier. Si l'hôpital s'en sort finalement bien, il estime que le secteur a manqué d'anticipation et que les autorités publiques ne prennent pas assez en compte la sécurité informatique des hôpitaux.

Victime le 26 mai dernier d'un ransomware (logiciel d'extorsion moyennant rançon), le Centre hospitalier régional Sambre et Meuse (CHRSM) a fait le point fin août. Ayant refusé de prendre même contact avec le hackeur suivant les recommandations des autorités, l'hôpital a analysé les 127 gigabytes de données de santé publiées de manière désordonnée sur le darkweb... "Il se confirme que les dossiers médicaux des patients n'ont pas été touchés."

On entend de plus en plus parler des cyberattaques sur les hôpitaux. Loin d'être isolées, ces attaques ont aujourd'hui touché la majorité des hôpitaux belges. Tensions géopolitiques aidant, nous vivons aujourd'hui une période de cyberinsécurité dans laquelle beaucoup d'institutions se sentent démunies. La panacée ou le vaccin miracle n'existent pas. Heureusement, les instances fédérales et européennes ne restent pas sans réaction.

Nous sommes au 22ème jour depuis la cyberattaque dont le Centre Hospitalier Régional Sambre et Meuse a été victime. Deux hôpitaux fort impactés par cette attaque criminelle. Depuis trois semaines, les deux sites hospitaliers mènent deux combats de front : un premier pour faire fonctionner l'hôpital au mieux, un second pour collaborer avec La Cyber Emergency Response Team fédérale et la Police pour rassembler un maximum de preuves contre cet acte criminel.

À ce jour, 67,08% des médecins généralistes agréés sont accrédités, soit 11.074 sur 16.506. Pour ce qui est des spécialistes, il s'agit de 18.297 médecins sur un total de 28.378 (soit 64,47%). Globalement, environ 65% des médecins sont donc accrédités.

"À l'avenir, la gestion duale par les directions et les médecins sera la norme. Les médecins sont des cogestionnaires et ont le droit de superviser le fonctionnement d'un hôpital. Cela ne doit pas dépendre de leur contribution financière."

Stéphane Rillaerts, directeur général du CHR Sambre et Meuse, commente dans une tribune publiée dans le jdM la réforme du secteur hospitalier annoncée par Frank Vandenbroucke. Dans une première partie, il s'interroge sur l'avenir des réseaux hospitaliers et sur les conditions nécessaires à leur fonctionnement.

Pour Stéphane Rillaerts, directeur général du CHR Sambre et Meuse, il est urgent de dissiper le brouillard qui entoure la fameuse avance de deux milliards accordées aux hôpitaux pour faire face aux coûts de la crise. " Il ne s'agit pas seulement d'un problème comptable qui pourrait être résolu a posteriori. C'est une information capitale dont nous avons besoin pour prendre les bonnes décisions."

Pour Stéphane Rillaerts, directeur général du CHR Sambre et Meuse, il est urgent de dissiper le brouillard qui entoure la fameuse avance de deux milliards accordées aux hôpitaux pour faire face aux coûts de la crise. "Il ne s'agit pas seulement d'un problème comptable qui pourrait être résolu a posteriori. C'est une information capitale dont nous avons besoin pour prendre les bonnes décisions."

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).