En Belgique, 10.000 décès par an recevraient un diagnostic erroné quant à la cause de la mort et 5 à 10% des morts considérées comme naturelles ne le seraient pas (1). Ces erreurs de diagnostic ont des conséquences d'une part, au niveau épidémiologique et scientifique car la politique en matière de soins de santé et les recherches scientifiques se basent sur des statistiques erronées et, d'autre part, au niveau judiciaire en mettant en péril la protection des citoyens et l'indemnisation des victimes (2, 3, 4, 5).