Tout sur Saint-Jean

"Nous soutenons que la chirurgie de l'obésité ne doit plus être considérée comme non-urgente. La chirurgie de l'obésité est encore stigmatisée par de nombreuses personnes et considérée par certains comme une " chirurgie de confort " alors que cette maladie chronique peut entraîner des complications mortelles ", alertent les spécialistes de la Clinique de l'obésité et du surpoids de Saint-Jean.

Après une période managériale difficile, l'hôpital privé bruxellois se redresse et se projette dans l'avenir. Interview de la nouvelle équipe dirigeante : Vic De Corte, directrice générale, et Kenneth Coenye, directeur médical.

Les hôpitaux, accusés de manière récurrente de gabegie, sont un poids lourd dans le budget des soins de santé. Comment assurer la soutenabilité du système ? La clinique Saint-Jean, hôpital général de 548 lits non loin de la place Rogier à Bruxelles, qui emploie 300 médecins et 1.400 collaborateurs, en est persuadée : cela passe par le développement massif des itinéraires cliniques. Révolution en vue.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

La cellule de veille sanitaire du Collège de médecine générale de Belgique francophone (CMG) interpelle les pouvoirs publics au niveau fédéral et régional : "Les médecins généralistes sont empêchés de réaliser leur travail préventif et curatif lors d'une suspicion de coqueluche. La répartition des compétences entre niveaux de pouvoir complique la tâche."

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).