Tout sur République démocratique du Congo

En République Démocratique du Congo, 846 femmes sur 100.000 meurent des suites de complications d'une grossesse ou d'un accouchement, selon l'Unicef. Des décès souvent causés par des complications qui pourraient être évitées par une assistance médicale professionnelle. Memisa et les Cliniques de l'Europe ont décidé de s'associer afin de lutter pour des soins de santé plus accessibles dans l'Est du pays, en Ituri, une région ravagée par les conflits.

Si la prise en charge des violences sexuelles comme arme de guerre dans les zones de conflits est connue, la prise en charge dans les zones de non conflits en RDC l'est moins. Pourtant, selon certaines enquêtes, les violences sexuelles en dehors des zones de conflits dans ce pays sont plus fréquentes. Marleen Bosmans, experte santé et droits sexuels et reproductifs chez Enabel, l'agence belge de coopération, présente une étude menée depuis quatre ans, qui a construit de nouveaux modèles.

En 1971, année de la création de Médecins Sans Frontières (MSF), plus de 15 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts. Depuis lors, ce nombre a considérablement diminué, en grande partie grâce à des programmes médicaux vitaux, comme ceux gérés par l'organisation. Chaque année, nous soignons environ six millions d'enfants. Nous vaccinons près de deux millions d'enfants contre la rougeole et aidons à mettre au monde en toute sécurité plus de 300.000 bébés. Nous travaillons dans certains endroits très difficiles à atteindre, les plus pauvres et les plus dangereux du monde. Les vies qui sont sauvées sont durement gagnées, et facilement perdues.

En 1971, année de la création de Médecins Sans Frontières (MSF), plus de 15 millions d'enfants de moins de cinq ans sont morts. Depuis lors, ce nombre a considérablement diminué, en grande partie grâce à des programmes médicaux vitaux, comme ceux gérés par l'organisation. Chaque année, nous soignons environ six millions d'enfants. Nous vaccinons près de deux millions d'enfants contre la rougeole et aidons à mettre au monde en toute sécurité plus de 300.000 bébés. Nous travaillons à certains des endroits les plus difficiles à atteindre, les plus pauvres et les plus dangereux du monde. Les vies qui sont sauvées sont durement gagnées, et facilement perdues.

Le 6 décembre, l'Agence des médicaments et des produits de santé (AFMPS) a organisé un symposium sur les vaccins. L'objectif était d'illustrer certains des défis actuels rencontrés par la vaccination, notamment dans le développement de nouveaux vaccins, et les exigences pour assurer leur sécurité.

L'organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mercredi que l'épidémie d'Ebola, qui a fait près de 1.700 morts depuis l'été dernier en République démocratique du Congo, était désormais une "urgence" sanitaire mondiale.

L'an dernier, 318 volontaires sont partis sur le terrain pour rejoindre 25 experts africains. Ensemble, ils ont réalisé pas moins de 148 missions et autres activités de formation. Les vacances approchent, et les volontaires de cette année sont déjà sur le départ.

Actuellement, seuls quatre tests de dépistage rapide d'Ebola peuvent être déployés dans les zones touchées par le virus, selon une enquête de plusieurs chercheurs de l'Institut de médecine tropicale (IMT) d'Anvers publiée mardi dans la revue scientifique "Nature". Or, lors de la survenue d'une épidémie comme celle qui frappe actuellement le Nord-Kivu en RDC, il y a un besoin urgent d'un grand nombre de tests fiables, disponibles en permanence.

La plus récente épidémie d'Ebola a été déclarée le 1er août au Nord-Kivu, province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et s'avère difficile à maîtriser. Il existe de nouveaux médicaments qui pourraient aider à protéger les personnes contre le virus Ebola ou soigner celles qui l'ont déjà contracté, mais les proposer et les administrer n'est pas aussi facile qu'il n'y paraît.

Des chercheurs de l'Université de Pennsylvanie viennent de confirmer que le virus Ebola serait capable de survivre dans le sperme durant deux ans et demi. La clé du problème ? Des fragments de protéines, appelés fibrilles amyloïdes séminaux...

En République Démocratique du Congo, environ une femme sur 150 meurt en couche (soit 100 fois plus qu'en Belgique), souligne Médecins du Monde, Médecins Sans Vacances et Memisa. Les trois associations lancent une campagne de sensibilisation.

Ces 12, 13, 14 et 15 décembre, se tient à Tokyo le Forum de la couverture sanitaire universelle 2017 (Universal Health Coverage). Ce grand rassemblement organisé par le gouvernement japonais, la Banque mondiale, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres vise à accélérer les progrès vers la couverture santé universelle (CSU) à l'échelon mondial et national, objectif que le monde s'est engagé à atteindre d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

INTERNATIONAL : L'année dernière, 15.000 enfants sont morts chaque jour avant d'avoir atteint leur cinquième anniversaire, selon le rapport des Nations Unies "Niveaux et tendances 2017 en matière de mortalité infantile", publié jeudi. Parmi eux, 46% sont décédés au cours des 28 premiers jours de leur vie, soit 7.000 nouveau-nés.

ETRANGER : Les médecins congolais ont durci lundi une grève entamée il y a plus d'un mois dans les hôpitaux publics, décidant de ne plus assurer que les urgences et dans quelques hôpitaux seulement, a-t-on appris de source syndicale.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).