Tout sur RBSPS

La France va interdire plusieurs modèles d'implants mammaires soupçonnés de favoriser une forme rare de cancer, ont dévoilé mercredi Le Monde et Radio France. La Société royale belge de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (RBSPS), l'organisation qui représente la majorité des chirurgiens plasticiens en Belgique, déplore cette décision dans un communiqué. "Cette décision radicale n'est pas basée sur des données scientifiques valides", estime-t-elle.

Pour le Dr Jose Budo, chirurgien plasticien vétéran, la manière dont les patientes sont aujourd'hui informées des suites possibles d'un implant mammaire, quel qu'il soit, est " totalement insuffisante ". " On leur garantit généralement une prothèse à vie sans inconvénient et sans risque de cancer. Un document de questions en bonne et due forme est indispensable. Et remplacer les prothèses texturées par des prothèses lisses nous reporte 50 ans en arrière ", affirme-t-il.

La problématique de la reconstruction mammaire autologue a fait l'objet d'une réunion mardi pendant près de 4 heures entre Maggie De Block herself et les représentants de la Société royale belge de chirurgie plastique (RBSPS) en présence de Jo De Cock (Inami) et de Jacques de Toeuf (Absym). Les suppléments d'honoraires seront limités et le système évalué sur un an. Satisfaits, les plasticiens s'engagent à respecter la convention.

Les mutuelles, sous l'égide de l'Agence intermutualiste (AIM), et les médecins ont conclu un accord hier. Les chirurgiens plasticiens s'engagent théoriquement à ne pas demander de suppléments en chambre commune ou à deux lits et à respecter un plafond de 100% d'honoraires facturables en chambre individuelle. En échange, l'assurance maladie assure des honoraires plus élevés pour les chirurgiens esthétiques. "Rien n'obligera les plasticiens à signer ces accords particuliers", réplique le porte-parole des chirurgiens plasticiens", Gaëtan Willemaert.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).