"En l'espace d'environ un an, nous avons vu passer neuf patients victimes des effets nocifs du gaz hilarant", résume le Dr Pieternel Vanherpe du service de neurologie de l'AZ Sint Maarten à Malines. "L'usage récréatif de cette substance est réparti de façon très hétérogène sur le territoire. Il se rencontrait déjà beaucoup à Anvers et semble aujourd'hui se propager à Malines." Récemment, la spécialiste a été extrêmement intriguée par le cas de deux patients arrivés à l'hôpital avec une atteinte évoquant une exposition au gaz hilarant, alors qu'ils affirmaient ne pas en avoir utilisé.