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L'association met le pied dans la porte des négociations fédérales et propose une nouvelle vision du budget des médicaments. Séparer médicaments de base et médicaments innovants pourrait donner une bouffée d'air aux premiers, et éviter d'empirer la situation des seconds. Ils évoluent dans des réalités différentes.

Parfaitement synchronisée sur la reprise des négociations pour un gouvernement fédéral, l'association Medaxes met le pied dans la porte à peine réouverte, et propose une nouvelle vision du budget des médicaments. Séparer médicaments de base et médicaments innovants pourrait donner une bouffée d'air aux premiers et éviter d'empirer la situation des seconds. Les deux catégories évoluent dans des réalités différentes.

La principale préoccupation de pharma.be concerne l'évaluation de la valeur d'un médicament. "Il est urgent de renforcer le processus d'évaluation qualitative. Au-delà du coût, il s'agit de l'impact sur le patient, de la qualité de vie et de l'appréciation sociétale." Les accords temporaires entre l'entreprise et le gouvernement devraient pouvoir être pérennes.

Le secteur biopharmaceutique a souhaité réagir au rapport du KCE consacré aux médicaments innovants contre le cancer (lire ici). " Notre souhait est de préciser le contexte général de l'innovation dans le secteur des soins, d'exprimer une série de commentaires critiques et de proposer quelques suggestions constructives pour une politique plus performante de lutte contre le cancer en Belgique. "

Febelgen, c'est fini : l'association qui a donné aux médicaments génériques leurs lettres de noblesse poursuivra désormais son parcours sous la bannière de Medaxes. " L'objectif qui sous-tendait la création de Febelgen en 2001 doit aujourd'hui être revu ", résume Joris Van Assche, qui troquera tout prochainement son poste de directeur de Febelgen pour celui de managing director de Medaxes. " Dans le futur, Medaxes veut se profiler comme l'organisation axée sur l'accessibilité par excellence - une notion qui va aujourd'hui bien au-delà des médicaments génériques et biosimilaires. "

L'accord estival de gouvernement de Michel I prévoit que l'évaluation d'une demande d'étude clinique ne coûtera rien à la firme pharmaceutique ou à l'hôpital qui la demandent. " Un signal très important de la part du gouvernement ", note Stefaan Fiers de Pharma.be.

" 17 ans après l'introduction de la directive européenne visant à encourager la recherche sur les médicaments orphelins et 10 ans après la première Journée internationale des Maladies rares, les scientifiques ont encore beaucoup de pain sur la planche ", regrette Pharma.be en cette journée internationale. Paradoxe : si un cinquième des médicaments sur le marché concernent des maladies rares, seul 1 % des patients atteints d'une maladie rare dispose d'un traitement. La thérapie génique et cellulaire est le seul espoir des malades.

Le secteur de l'industrie pharmaceutique supportera 452 millions d'économies soit la moitié des économies en santé et un sixième de l'effort budgétaire global du gouvernement Michel, se plaint Pharma.be, coupole de l'industrie pharmaceutique de recherche. Catherine Rutten, CEO, estime dès lors que "les critiques peuvent cesser". Mais pourquoi Pharma.be a-t-elle avalisé les mesures d'économies? Réponse ci-dessous.