La pandémie a provoqué une augmentation du stress, des angoisses traumatiques et du burn-out chez les prestataires de soins. Le Réseau burn-out doit depuis le mois de mars 2020 faire face à une hausse de la demande pour des prises en charge sur mesure.
Selon une étude à grande échelle commandée par les Mutualités libres sur des personnes qui souffrent ou ont souffert du burnout, les professionnels de santé (dont les médecins) sont fortement touchés (15% des personnes en burnout travaillent dans le secteur des soins et de l'aide au malade). Les enseignants et les commerciaux suivent (11% et 8% respectivement). Mais seuls 44% des personnes en burnout en parlent à leur généraliste, 25% à un psychiatre ou un psychologue. Le diagnostic du burnout reste pourtant l'apanage du médecin.
Les médecins font face à un nombre croissant de violences verbales, psychologiques, physiques, voire sexuelles, dans le cadre de leur profession. Quel impact ces agressions peuvent-elles avoir? Et comment (mieux) les gérer?
La Cour constitutionnelle s'est récemment prononcée sur le recours en annulation introduit à l'encontre de la disposition législative autorisant les pharmaciens à administrer le vaccin contre le coronavirus[1].