Si on extrapole à la population belge atteinte d'un cancer du sein les conclusions de l'étude Mindact, on pratiquerait pour 14% des femmes atteintes d'un cancer du sein, inutilement, une chimiothérapie dans notre pays. Avec des conséquences socio-financières importantes. Mais la situation est plus complexe que ne l'ont comprise les politiciens car il s'agit d'un sous-groupe de patientes présentant un cancer du sein précoce de type hormono-dépendant. Environ 1.500 femmes belges seraient concernées en réalité. Explication avec le Dr Philippe Aftimos, oncologue médical et médecin-chercheur à l'Institut Bordet.