Tout sur Marcel Bauval

Depuis le 1er avril 2023, le pharmacien de référence peut proposer une revue de médication pour un patient polymédiqué. Cette revue de médication nécessite une bonne collaboration avec le médecin traitant détenteur du DMG qui doit valider (ou non) la proposition du pharmacien.

Le Conseil général de l'Inami a beau avoir approuvé le budget (lire jdM n°2729), les revendications syndicales perdurent. Le GBO/Cartel regrette la diminution de la norme de croissance de 2,5% à 2% en 2024, mais salue une épure globalement positive pour 2023. À deux exceptions près: le flou autour des soins appropriés et les 100 millions d'euros mis sur la table des seuls médecins conventionnés. Explications avec Jean-Noël Godin, directeur du GBO.

La chute de la consommation de soins et son corollaire, celle des honoraires médicaux, inquiètent Marcel Bauval, qui représente le GBO en médico-mut. Pour lui, il est temps que les patients reviennent en cabinet de MG et en hôpital comme avant la pandémie pour se faire soigner ou screener même si la prudence est de mise face aux variants.

Outre une présentation sur la nouvelle manière de planifier les professions de santé sur laquelle nous reviendrons, le Comité de l'assurance de l'lnami est revenu longuement lundi sur la manière nouvelle dont la Commission du remboursement du médicament (RRM) devrait fonctionner pour l'élargissement des indications de certains médicaments indispensables.

L'ensemble des médecins généralistes du pays auront la possibilité, à partir du 6 février 2018, d'opter pour le service eAttest, soit l'envoi de manière électronique des attestations de soins donnés. Implémentée progressivement et sans obligation, cette procédure s'inscrit dans la modernisation de l'assurance soins de santé voulue par la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).