Tout sur Manfredi Ventura

Le 17 septembre 2022, à l'Institut de sociologie de l'ULB, l'Amgix (Association des médecins généralistes d'Ixelles et d'Etterbeek), m'avait demandé d'ouvrir son colloque annuel sur l'hôpital du futur. A la question, "êtes-vous satisfaits des hôpitaux?", aucune main levée. "Quoi, rien de bon? Ils font tout de même des choses extraordinaires, non?" Quelques approbations.

Grosse réunion du Comité de l'assurance des soins de santé de l'Inami lundi soir. Outre les membres habituels, près de 400 personnes ont participé à un " Kick-off Meeting "pour préparer la trajectoire pluriannuelle du budget de l'assurance soins de santé.

"La réduction de l'offre médicale a été l'impact le plus important de la première vague pour les hôpitaux. Nous espérions éviter de devoir choisir de prendre en charge tel ou tel patient. Malheureusement, actuellement, nous devons le faire encore plus qu'au printemps. Nous étions à peine occupés à récupérer le retard provoqué par la première vague, que nous avons dû recommencer à limiter notre activité", explique Julien Compère.

62 directeurs généraux et médicaux d'hôpitaux belges ont répondu à notre grande enquête évaluant l'impact de la première vague sur le secteur hospitalier. Ces dirigeants réclament une réforme du financement hospitalier et une refédéralisation du secteur de la santé. Ils estiment que les procédures implémentées au printemps ont permis de mieux faire face à la deuxième vague.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).