Tout sur KCE

Dans son rapport CSS-9597, le Conseil supérieur de la santé recommande de donner la priorité à plusieurs groupes pour la vaccination contre le SARS-CoV-2. Les travailleurs du secteur des soins de santé sont évidemment prioritaires.

L'Etat va financer des applications pour la réadaptation de patients ayant bénéficié de la mise en place d'une prothèse totale de la hanche ou du genou. Elles permettent de soutenir à distance les soins apportés par le kinésithérapeute. Dans un premier temps, ces applications seront utilisées dans le cadre d'une étude clinique comparative

Devant l'augmentation récurrente ces dernières années du nombre des actes de chirurgie bariatrique, le KCE émet diverses propositions d'amélioration. Il propose d'étendre la concertation multidisciplinaire systématiquement à un diététicien et au médecin généraliste du patient. Avant une intervention de chirurgie bariatrique, le patient doit donner son consentement éclairé au terme notamment d'une discussion approfondie entre l'équipe soignante et le patient et une évaluation préalable par l'équipe multidisciplinaire de la capacité du patient à comprendre les informations. Trois mois devraient s'écouler entre le premier contact avec le centre de chirurgie et l'intervention proprement dite. Un suivi de cinq ans est recommandé dans les cas difficiles.

À la demande de l'Inami et du CHU de Namur, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) a étudié l'impact des consultations vidéo sur la santé des patients atteints de maladies (somatiques) chroniques. Résultat : le KCE estime que " l'essor de la télémédecine semble désormais inéluctable ". Il rejoint les syndicats dans leur demande de pérennisation de l'utilisation de la technologie. La balle est désormais dans le camp du Groupe de travail télémédecine de l'Inami.

Devant l'augmentation récurrente ces dernières années du nombre des actes de chirurgie bariatrique, le KCE émet diverses propositions d'amélioration. Il propose d'étendre la concertation multidisciplinaire systématiquement à un diététicien et au médecin généraliste du patient. Avant une intervention de chirurgie bariatrique, le patient doit donner son consentement éclairé au terme notamment d'une discussion approfondie entre l'équipe soignante et le patient et une évaluation préalable par l'équipe multidisciplinaire de la capacité du patient à comprendre les informations. Trois mois devraient s'écouler entre le premier contact avec le centre de chirurgie et l'intervention proprement dite. Un suivi de 5 ans est recommandé dans les cas problématiques.

" Les arrêtés royaux concernant le personnel soignant ont été suspendus et seront abrogés samedi, après l'accord des dix partis qui les avaient approuvés à l'époque. La concertation doit continuer pour trouver des solutions rapides à la revalorisation de la profession ", a annoncé jeudi passé Sophie Wilmès. La Première ministre a recadré les députés qui ont critiqué lourdement ces arrêtés.

Covid-19 Depuis le début de l'épidémie de Sras-Cov-2, les experts ont suggéré que le traitement par plasma convalescent pouvait constituer une solution. Une étude randomisée a d'ores et déjà débuté à l'UZ Leuven, afin d'étudier le potentiel et les implications de ce traitement. Le coordinateur de l'étude, le Pr Geert Meyfroidt (du service de médecine intensive de l'UZ Leuven) nous en dit plus.

"Les arrêtés royaux concernant le personnel soignant ont été suspendus et seront abrogés samedi 23 mai, après l'accord des dix partis qui les avaient approuvés à l'époque. La concertation doit continuer pour trouver des solutions rapides à la revalorisation de la profession", a annoncé jeudi Sophie Wilmès.

Plusieurs directions de départements infirmiers hospitaliers dénoncent deux arrêtés royaux, publiés au Moniteur Belge le 4 mai 2020. Le premier prévoit la réquisition des professionnels des soins de santé et le second ouvre l'exercice de l'art infirmier aux professionnels de soins de santé non qualifiés.

Selon une étude récente du KCE, l'organisation actuelle de la grossesse à bas risque n'est pas optimale. Elle est peu intégrée entre les prestataires de soins et dans le continuum préconceptionnel - postpartum. Dès lors afin d'améliorer ce suivi, une centralisation des soins et des données des futures mamans à travers un maillage et un dossier électronique partagé serait nécessaire pour plus de coordination entre les différents services et une meilleure information envers la patiente.

Dans les hôpitaux belges, une infirmière s'occupe en moyenne de 9,4 patients. C'est plus que la norme de sécurité de 8 patients reconnue internationalement. Pour réduire le nombre de patients traités par infirmière, les hôpitaux doivent rendre le métier plus attrayant et décharger les infirmières des tâches pour lesquelles elles sont surqualifiées.

Le GBO, qui rappelle être " le syndicat majoritaire auprès des MG wallons et bruxellois ", a rédigé un mémorandum à l'attention des présidents des partis francophones. 5 priorités : organisation de la permanence des soins, revalorisation de la médecine générale au sein d'une première ligne forte et centrale, formation d'un nombre suffisant de médecins généralistes dans une approche centrée sur la dimension pédagogique, " dossier médical global informatisé partagé unique " (DMGIPU) et, enfin, juste rémunération des médecins en fonction d'une charge de travail acceptable et gérable.

Dix-sept petites maternités sur les 104 que compte la Belgique pourraient être fermées, estime le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) dans un rapport publié jeudi. Pour arriver à une telle conclusion, le centre de recherches s'est basé sur trois critères principaux: l'efficience de ces structures hospitalières, la qualité des soins et l'accessibilité.

Depuis le 1er janvier 2020, l'assurance soins de santé ne rembourse uniquement que les opérations de chirurgie complexe de l'oesophage effectuées dans un centre spécialisé conventionné, indique l'Inami. Cette nouvelle disposition vise à assurer une meilleure qualité des traitements des tumeurs de l'oesophage, des tumeurs de la jonction gastro-oesophagienne ou des affections de l'oesophage non oncologiques.

Un outil interactif est mis en ligne dès ce mardi pour aider les médecins dans la prise en charge des infections sexuellement transmissibles (IST). Il s'agit du diagnostic, du traitement et du suivi de la gonorrhée, la syphilis, la chlamydia, le VIH et les hépatites A, B et C. Le nombre de ces IST augmente en effet " de façon inquiétante en Belgique comme dans le reste du monde ". Cet outil a été élaboré en collaboration avec les associations de terrain ; il est prévu pour servir de support pour les médecins généralistes principalement. Il est disponible gratuitement sur www.ist.kce.be.

Médecine