Tout sur John Stevenson

Chez la femme comme chez l'homme, la fonction sexuelle dépend de la testostérone. Dans certaines situations, la production de testostérone s'arrête chez la femme, soit à la suite d'un processus normal de ménopause, soit à la suite d'un traitement médical (p. ex. ovariectomie). Un remplacement de la testostérone est justifié chez ces femmes afin de préserver la qualité de vie. Des études menées dans la population masculine ont montré qu'un déficit en testostérone accroissait le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires. Selon le professeur John Stevenson, le taux de testostérone doit également être maintenu dans des valeurs physiologiques chez la femme. Cet objectif peut être atteint en complétant une hormonothérapie substitutive individualisée par de la testostérone. Le professeur Stevenson souligne aussi que la recherche dans ce domaine est encore limitée.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).