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Le 21 février, le nouveau réseau hospitalier loco-régional réunissant l'ISPPC et le Centre de santé des Fagnes a vu officiellement le jour. Le Réseau Humani santé Charleroi Chimay va proposer 1.518 lits à 495.586 habitants.

Le 21 février, le nouveau réseau hospitalier loco-régional réunissant l'ISPPC et le Centre de santé des Fagnes a vu officiellement le jour. Le Réseau Humani santé Charleroi Chimay va proposer 1.518 lits à 495.586 habitants.

L'intercommunale de santé publique du Pays de Charleroi (ISPPC) a ouvert une clinique de l'insuffisance cardiaque qui propose aux patients une nouvelle solution de monitoring à distance. Dans le cadre d'un projet pilote, 50 d'entre eux surveillent actuellement leur santé de près grâce à une application dédiée.

Suite à l'échec des négociations entre l'ISPPC et le GHDC, deux réseaux hospitaliers se dessinent dans le bassin de soins carolorégien (lire ici pour de plus amples informations). La Fédération des associations de médecins généralistes de la région de Charleroi (FAGC) a cependant voté "à une très large majorité" le soutien à la création d'un réseau unique pour Charleroi métropole.

Les négociations entre les trois partenaires déclarés du réseau hospitalier locorégional de Charleroi - l'ISPPC, la CNDG et le GHDC - ont été rompues début décembre. Les hôpitaux ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur l'équilibre entre la représentation du public et du privé dans les organes de gestion.

Les négociations entre les trois partenaires déclarés du réseau hospitalier locorégional de Charleroi - l'ISPPC, la CNDG et le GHDC - viennent d'être rompues. Les hôpitaux ne parviennent pas à se mettre d'accord sur l'équilibre entre la représentation du public et du privé dans les organes de gestion.

La courageuse décision de la ministre De Bie concernant l'ISPPC et des membres de son propre parti a mis en évidence ce qui depuis la naissance des structures publiques hospitalières empêche souvent par des décisions inadéquates, partisanes et inefficientes certaines de ces structures d'être bien gérées dans l'intérêt de la population malade, invalide ou accidentée.

L'Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi (ISPPC) continue de faire parler d'elle. Dans le mauvais sens du terme. En cause, deux décisions largement commentées par la presse ces dernières semaines : la nomination d'un administrateur indépendant et l'augmentation des rémunérations couplée à la création d'un poste de conseiller général. De quoi faire les choux gras de la rentrée du parlement wallon. À la clé : des clarifications sur les événements mais aussi des allégations de manipulations...

La ministre wallonne des Affaires intérieures, Valérie De Bue (MR), a annulé la création d'un poste de conseiller général à l'Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi (ISPPC). Cette fonction avait été promise à Thomas Salden, secrétaire général adjoint du MR et demi-frère de l'ex-président du parti, Olivier Chastel.

Le déficit de l'Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi est passé de 23 millions en 2017 à 5,5 millions en 2018. Une embellie qui concerne aussi les hôpitaux du CHU de Charleroi.

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