Tout sur Éthiopie

"La pollution pharmaceutique représente une menace mondiale pour la santé environnementale et humaine", avertissent les auteurs d'une étude mondiale parue dans la revue de l'Académie américaine des sciences (PNAS). L'étude a porté sur 1.052 sites d'échantillonnage le long de 258 rivières dans 104 pays de tous les continents, représentant l'empreinte pharmaceutique de 471,4 millions de personnes.

Nous sommes en 2019 et nous regardons encore ailleurs. L'ONU tient des réunions de haut niveau sur la tuberculose. Le monde du paludisme reçoit une autre subvention d'un million de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates. Au sein de l'OMS, 50 personnes travaillent sur la polio, une maladie qui touche encore une poignée de personnes en quarantaine dans le monde. Il ne fait aucun doute que nous avons d'importantes priorités en matière de santé...

INTERNATIONAL : L'année dernière, 15.000 enfants sont morts chaque jour avant d'avoir atteint leur cinquième anniversaire, selon le rapport des Nations Unies "Niveaux et tendances 2017 en matière de mortalité infantile", publié jeudi. Parmi eux, 46% sont décédés au cours des 28 premiers jours de leur vie, soit 7.000 nouveau-nés.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

La cellule de veille sanitaire du Collège de médecine générale de Belgique francophone (CMG) interpelle les pouvoirs publics au niveau fédéral et régional : "Les médecins généralistes sont empêchés de réaliser leur travail préventif et curatif lors d'une suspicion de coqueluche. La répartition des compétences entre niveaux de pouvoir complique la tâche."

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).