Tout sur CPVS

Grâce à la relation thérapeutique et au lien de confiance, certaines survivantes de viol osent confier à leur médecin traitant ce qu'elles ont vécu. Comment (bien) réagir? Quelle prise en charge proposer, notamment sur le plan médical?

La crise sanitaire peut être une barrière au dévoilement des violences sexuelles, surtout chez les victimes les plus fragilisées, à savoir les femmes et les enfants. Telle est la conclusion d'une étude récompensée par le Prix "Genre & Covid-19" remis par l'Ares.

La prise en charge holistique prônée par le Dr Mukwege se retrouve au sein des Centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS), au nombre de trois en Belgique (à Gand, Bruxelles et Liège) Presqu'un an après son ouverture, le CPVS de Liège enregistre quelque 200 prises en charge, soit le double de son objectif initial. Preuve que la centralisation des services médicaux, policiers et judiciaires correspond à un réel besoin pour les victimes.

Par le passé, les approches de la violence sexuelle se sont surtout concentrées sur le système de justice pénale, mais un mouvement général s'opère actuellement vers une approche axée sur la santé publique. La Belgique s'inscrit dans ce mouvement, qui se traduit concrètement par la mise en place de trois centres de références de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS).

Médecine

Les médecins font face à un nombre croissant de violences verbales, psychologiques, physiques, voire sexuelles, dans le cadre de leur profession. Quel impact ces agressions peuvent-elles avoir? Et comment (mieux) les gérer?

Gestion