Tout sur CPAS

Aucune règle ou loi ne stipule que le patient a droit à un plan de paiement. Chaque hôpital peut donc décider lui-même s'il propose ou non des plans de paiement, dans quel délai ces frais doivent être remboursés et si un coût supplémentaire (frais administratifs) sera facturé.

Selon Gibbis, la Fédération des institutions de soins bruxelloises, 60% des hôpitaux généraux bruxellois sont dans le rouge en 2022 (contre 30% en 2021) et les autres ne génèrent qu'une très faible marge. "Une situation préoccupante qui met les hôpitaux généraux bruxellois en mauvaise posture pour continuer à assurer des soins de qualité pour tous."

Certains mettent en exergue la responsabilité individuelle, d'autres entendent réformer les soins de santé et la société. En matière de pauvreté, les médecins ont des avis très différents sur le sujet, mais le plus souvent, il cherche des solutions systémiques.

Pratiquement tous les médecins tiennent compte de la situation financière des patients en situation de pauvreté. Neuf sur dix appliquent la règle du tiers payant. Néanmoins, plus de la moitié des médecins généralistes et des pharmaciens trouvent qu'il est difficile de s'occuper des patients en situation de pauvreté.

Vos parents ou beaux-parents ont un revenu limité et n'ont pas d'économies derrière eux. Peuvent-ils dès lors vous réclamer une pension alimentaire?

Après l'avoir suggéré une première fois en décembre, la Fédération des CPAS plaide, vendredi, à nouveau pour une vaccination obligatoire de toutes les personnes qui travaillent en maison de repos et qui sont en contact avec les résidents, à savoir tant le personnel de soins que le personnel non-soins, le personnel contractuel ou statutaire et les prestataires externes (coiffeurs, pédicures, kinésithérapeutes?).

Vendredi dernier, le conseil des ministres a approuvé trois mesures qui impliquent un investissement supplémentaire dans les soins de santé mentale et le bien-être psychologique des enfants, des jeunes et des personnes âgées. Ces mesures seront mises en oeuvre dans les prochaines semaines. Un budget de 27 millions d'euros a été débloqué.

Brusano (Service pluraliste et bicommunautaire de coordination et d'appui aux professionnels de la première ligne de soins en Région de Bruxelles-Capitale) a organisé récemment des espaces de débat réunissant près de 200 personnes ainsi que l'équipe de Brusano. Médecins généralistes, assistants sociaux, aides-soignants, psychologues, infirmiers, éducateurs, coordinateurs, acteurs institutionnels... ainsi qu'aidants proches, patients se sont parlé afin d'établir une liste de priorités qui nourrira la réflexion sur une vraie stratégie en matière d'organisation de la première ligne de soins à Bruxelles.

Le jeudi 13 février, le Collège réuni a adopté en première lecture deux projets d'ordonnances permettant aux hôpitaux publics et privés bruxellois d'unir leurs destins au sein des réseaux hospitaliers. La fédération Gibbis s'en réjouit.

Les 19 CPAS de la Région de Bruxelles-capitale se sont engagés vendredi à harmoniser et à renforcer au cours des prochains mois leurs pratiques dans quatre grandes thématiques liées à la prise en charge des soins de santé: collaboration avec les acteurs de la santé, automatisation de l'accès aux soins, carte santé, et médicaments.

Les hôpitaux bruxellois attendent avec impatience la publication d'une ordonnance sur le chapitre XII avant de se lancer dans les réseaux hospitaliers locorégionaux. Au parlement bruxellois, le ministre Maron a annoncé ce jeudi qu'il faudra encore un peu de patience avant que l'ordonnance soit publiée. Les hôpitaux devront donc s'engager avant la publication sur base des accords politiques.

C'est un rapport inhabituel que livre le KCE sur l'accès aux soins des demandeurs d'asile. Il est différent par l'approche " modeste " du Centre d'expertise fédéral sur une problématique qui le dépasse.

Un médecin est-il déontologiquement contraint de soigner un patient insolvable ? C'est la question étudiée dans une récent avis émis par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).

Le KCE s'est récemment penché sur la problématique de l'accès aux soins des demandeurs d'asile. Tout migrant qui arrive sur le sol belge et y demande l'asile reçoit automatiquement un accès aux soins de santé pendant le temps que durent les procédures. Problème : cet accès dépend du lieu d'hébergement, ce qui crée des inégalités flagrantes. La solution est pourtant simple : harmoniser l'accès aux soins en intégrant tout un chacun dans le régime d'assurance maladie ordinaire.

Un médecin est-il déontologiquement contraint de soigner un patient insolvable ? C'est la question étudiée dans un récent avis émis par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Déontologiquement et légalement, le médecin ne peut pas se soustraire à son obligation de prise en charge quelle que soit la situation financière du malade. Il peut toutefois l'aiguiller vers les structures (CPAS) qui l'aideront financièrement.

Plusieurs centaines de travailleurs des hôpitaux publics, des CPAS et des administrations communales en Région bruxelloise ont observé, mardi, des arrêts de travail lors desquels diverses actions ou assemblées générales ont été tenues, a indiqué Karim Brikci-Nigassa, porte-parole FGTB-CGSP Bruxelles pour les administrations locales et régionales (ALR). Ces mouvements de grogne seront réitérés tous les mardis jusqu'au 7 novembre prochain, décrété journée de grève régionale pour le secteur.

Médecine

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.