Tout sur Cour d'assises

Après la cassation partielle de l'arrêt du 28 février 2020 de la Cour d'Assises de Gand, le docteur Van Hove a dû comparaître devant le Tribunal correctionnel de Termonde. Ce 14 septembre, le Tribunal a entendu les plaidoiries des parties civiles et de la défense. Le jugement sera prononcé en principe le 12 octobre.

Ce 14 janvier 2020, s'ouvrait devant la Cour d'assises de Gand le procès de trois médecins qui ont à répondre d'une des plus lourdes accusations que notre Code pénal comporte : l'empoisonnement. Les mots de l'article 397 sont terribles : " est qualifié empoisonnement le meurtre commis par le moyen de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées. Il sera puni de la réclusion à perpétuité ". Comment a-t-on pu en arriver à une telle extrémité ?

Le 22 novembre 2018, la Chambre des mises en accusation de Gand a décidé de renvoyer trois médecins devant la Cour d'assises, estimant que des charges suffisantes existaient pour que les inculpés doivent répondre de l'incrimination d'empoisonnement. (article 397 du Code pénal : " Est qualifié d'empoisonnement le meurtre commis par le moyen de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées "). Il s'agit d'être extrêmement prudents par rapport à tout ce qui pourrait se dire ou s'écrire à propos de ce cas. Doit-on rappeler la présomption d'innocence dont doivent bénéficier ces trois médecins ?

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).