Tout sur Conseil médical

À côté du paiement à l'acte - un honoraire pur plus les coûts (les rétrocessions doivent disparaître) -, les services de garde, les chefs de service, etc. seraient rémunérés de façon forfaitaire. Enfin, la porte s'ouvre vers une partie de paiement basé sur la performance.

"Un élément crucial est que les médecins aient confiance en l'organisation. Si cette confiance fait défaut, il ne peut être question d'aborder la résilience, le burn-out, des trajets spécifiques, etc", affirme le Dr Joost Baert, directeur général de l'AZ Klina à Brasschaat.

L'Inspection d'hygiène a ordonné vendredi à la Clinique André Renard de rouvrir son service d'urgence que l'hôpital avait décidé de le fermer du jeudi 9 décembre au lundi 13 matin pour dénoncer les difficultés de travail des soignants.

L'Absym organisait samedi 3 octobre un mini-sympo, avec le support de notre confrère Le Spécialiste, au sujet des avances que l'Inami consentira aux hôpitaux qui ont perdu des plumes pendant la crise pandémique. Le gratin de l'Inami et de la Santé publique était là. On parle de deux milliards d'euros d'indemnités au maximum, tant pour les hôpitaux généraux que psychiatriques. Pour l'essentiel, les compensations Covid aux médecins seront réparties par les Conseils médicaux ou les instances qui en tiennent lieu.

" Le Conseil médical des réseaux hospitaliers est un organe très important. Les médecins qui y siègent sont pour ainsi dire des copilotes de la gestion hospitalière. Au niveau du réseau, le Conseil médical ne donne pas des avis, il participe à la décision. "

Le sujet est à la mode, " plus de moyens " est le mot qu'on entend sur toutes les lèvres. Si cela ne se justifie pas pour tous, il y a des thèmes et des domaines où les besoins sont bien réels, et cela même au-delà des besoins dans les soins ou dans la rétribution de l'activité clinique.

Le sujet est à la mode, " plus de moyens " est le mot qu'on entend sur toutes les lèvres. Si cela ne se justifie pas pour tous, il y a des thèmes et des domaines où les besoins sont bien réels, et cela même au-delà des besoins dans les soins ou dans la rétribution de l'activité clinique.

Samedi, un médecin " senior " m'interpellait en déclarant qu'il soutient totalement les revendications des spécialistes en formation qui se plaignent avec vigueur de leurs conditions de travail et de formation ( lire en pages 2 à 4) tout en me racontant qu'à " son époque, les horaires de travail et de garde étaient encore plus lourds et que c'était tout de même très formateur ".

Je suis devenue présidente du Conseil médical (CM) pour qu'ensemble, nous regardions dans la même direction. J'entends porter la voix des médecins auprès du conseil d'administration et de la direction.

Le projet de loi 54 3441/001, 2018/2019 du 21 décembre 2018 relatif à la qualité de la pratique des soins de santé vient d'être distribué aux parlementaires début février 2019 avec l'espoir d'une entrée en vigueur en juillet 2021. Il semble trahir une tentation du ministère fédéral de la Santé de reprendre par la bande les pouvoirs attribués désormais par la constitution aux entités fédérées. Le prestataire pourrait en être la victime.

Ce mardi matin, la Commission santé publique de la Chambre s'est penchée sur le projet de loi relatif au réseautage clinique entre hôpitaux daté du 18 septembre 2018. Une dizaine d'experts du secteur hospitalier ont fait part aux députés de leurs commentaires et critiques.

Dans les futurs réseaux hospitaliers loco-régionaux, les médecins devraient avoir plus de poids lors des négociations avec les gestionnaires parce qu'ils auront plus souvent l'occasion d'exprimer leurs avis au travers du Conseil médical de réseau. "Chaque décision qui a un impact sur l'organisation médicale sera prise en commun accord ", a promis la ministre.

Le Conseil des ministres vient de donner vendredi 30 mars son feu vert au cadre légal pour la création de 25 réseaux hospitaliers et à un nouveau modèle de financement pour les soins à faible variabilité. Les grands principes étaient déjà connus. Le timing est précisé. Les médecins devraient être impliqués dans la gouvernance.

Depuis quelques années, la Clinique Saint-Jean connaît une certaine instabilité managériale. Un directeur général et médical ad interim vient d'être nommé. Un nouveau Conseil médical composé. Une relève qui veut préserver et renforcer les forces de cet hôpital privé bruxellois.

Le Gouvernement et la ministre De Block ont décidé de créer un réseau de soins hospitaliers, composé de 25 entités locorégionales (LR) couvrant de quatre à cinq cent mille habitants. Tous les hôpitaux d'une zone devront faire partie du réseau. Deux problèmes majeurs vont nous confronter : la gouvernance du réseau, et la programmation annoncée des services et appareillages.

Yvan Mayeur se défendait récemment dans notre journal (lire le Jdm 2475) et dans l'émission A votre avis (RTBF) de toute implication dans le licenciement brutal de Florence Hut, ancienne directrice générale du CHU Brugmann.