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Le 21 décembre en fin de soirée, les médecins et les mutualités ont conclu l'accord médicomut 2022-2023. "Cet accord apporte de la stabilité dans cette période difficile, mais pose aussi les jalons des réformes nécessaires. Des jalons tant pour les médecins généralistes que pour les médecins spécialistes, notamment dans l'intérêt du patient", commente Frank Vandenbroucke.

Ce n'est qu'à partir de l'exercice 2022, qu'une partie de la norme de croissance supérieure à 2% sera utilisée pour la réalisation des objectifs de soins de santé. C'est pourquoi " les propositions doivent être faites avant juin 2021 afin d'être intégrées dans le budget prévu à cet effet ".

Le Conseil général a approuvé à l'unanimité ( ! ) une proposition d'épure dont les lignes essentielles avaient été tracées la semaine précédente par le Comité de l'assurance (lire notre dernière édition). Le CG s'est accordé sur un budget de 30.073,50 millions d'euros exactement. Il comprend peu ou prou les rattrapages des dépenses excédentaires dues au Covid-19 dont il est difficile à ce stade d'évaluer l'impact réel identifié à hauteur de 1,4 milliard pour le premier semestre 2020. Ces 30 milliards devraient permettre de rencontrer les objectifs de réforme des soins de santé.

L'objectif global pour 2020 est finalement de 27.654.648 milliers d'euros. La norme de croissance de 1,5% est respectée ainsi que l'indexation des honoraires. Les honoraires médicaux pèseront 8,589 milliards. L'industrie pharmaceutique devra faire un effort de 161 millions sur base annuelle sur un budget de 5,1 milliards. Le budget e-santé revu s'élève à 44,368 millions d'euros. Le financement du statut social est réestimé à 234,235 millions d'euros.

L'objectif global pour 2020 est finalement de 27.654.648 milliers d'euros. La norme de croissance de 1,5% est respectée ainsi que l'indexation des honoraires. Les honoraires médicaux pèseront 8,589 milliards. L'industrie pharmaceutique devra faire un effort de 161 millions sur base annuelle sur un budget de 5,1 milliards. Le budget E-santé revu s'élève à 44,368 millions d'euros. Le financement du statut social est réestimé à 234,235 millions d'euros.

Fait relativement rare : le Conseil général de l'Inami n'a pas approuvé ce lundi la proposition budgétaire du Comité de l'assurance, votée en choeur, il y a 15 jours, par les médecins et les mutuelles. Par rapport aux 21 membres du CG, il a manqué une voix sur les 11 nécessaires, le gouvernement s'abstenant car la proposition " ne met pas suffisamment le patient au centre des priorités ". Les réactions outrées des prestataires et des mutuelles ont fusé : camouflet, hypocrisie et irresponsabilité.

Le budget 2020 est étriqué. Les syndicats pourraient perdre une partie de leur dotation. La SSMG recevra 31.000 euros pour informatiser 40 Glems.

Les mutuelles et le syndicats médicaux ont conclu ce lundi un accord pour les deux prochaines années. L'inami en dévoile les grandes lignes. Cet accord ne pourra être dénoncé que dans quelques situations particulières : en cas d'économies imposées unilatéralement, de non-octroi de l'indexation, d'extension du régime obligatoire du tiers payant et de modification de la loi en matière de suppléments.

En politique, les mots sont parfois plus porteurs que les actes. Trompeurs aussi. Cette semaine, le jdM a pu constater les effets du Wishful Thinking, "cette posture qui consiste à prendre ses désirs pour des réalités".

Maggie De Block précise que "il y a eu un accord au sein du kern au sujet des soins à faible variabilité (ndlr : qui seront désormais forfaitisés en hôpital). La procédure prévoit qu'après accord, le projet de loi est transmis au Conseil général de l'Inami et revient ensuite vers le gouvernement. Cela s'est passé ainsi, et il ne devait pas y avoir de vote ni d'approbation au Conseil général. Mais il a bien donné un avis positif ".

Le Conseil général de l'Inami a examiné ce lundi le projet de loi relatif au financement groupé des activités hospitalières. Le texte a fait l'objet d'un accord politique au sein du Conseil des ministres. Entrée en vigueur annoncée : le 1er septembre 2018. Un timing fort serré.

Le Comité de l'assurance de l'Inami a approuvé aujourd'hui une proposition de répartition de l'objectif budgétaire de l'assurance soins de santé pour l'année 2018. L'objectif budgétaire pour l'année 2018 s'élève à 25,450 milliards d'euros. L'effort à réaliser s'élève à 237,9 millions d'euros dont 36 millions pour les médecins.

Pour Jacques de Toeuf, le budget 2017 n'est pas tenable pour les professions médicales. L'ensemble des économies annonce des conséquences plus que dommageables pour tout le système de l'assurance maladie-invalidité et le secteur hospitalier. Il regrette également que le Pacte mutualiste signé ce lundi donne autant d'importance à la Mutualité chrétienne "dont la volonté, constamment relayée par le CD&V est de détenir le monopole de l'organisation, du contrôle et du financement des soins de santé".

Tandis que l'Absym menaçait dimanche d'actionner la sonnette d'alarme (la dénonciation de l'accord médico-mut de plein droit lorsque des mesures d'économies sont infondées juridiquement), le GBO (Cartel), qui a voté contre le budget au comité de l'assurance, attend le résultat des discussions et du vote de ce lundi au Conseil Général avant de se prononcer sur une dénonciation. Rappelons que le banc médical ne jouit pas du droit de vote au conseil général.

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