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Quinze mois après le début de la pandémie de coronavirus, le personnel hospitalier est au bout du rouleau, dénoncent les syndicats. La CNE, le Setca et la CGSLB ont appelé les soignants à se mettre en grève ce jeudi en réponse au "rattrapage" à marche forcée, opéré par les directions hospitalières, des activités mises en suspens durant la crise.

Ce jeudi 22 octobre, une partie du personnel des laboratoires d'Hornu, de Baudour et de Frameries arrêteront le travail. Conséquence : les centres de prélèvements d'Épicura seront fermés. Tous les tests Covid planifiés dans le cadre d'une hospitalisation sont par contre maintenus, et toutes les analyses urgentes seront assurées.

Lundi après-midi, une centaine de militants du front commun syndical attendaient les sept ministres belges de la Santé qui devaient se retrouver pour une conférence interministérielle (CIM)." Nous avons pu discuter avec certains d'entre eux mais la ministre fédérale, Maggie De Block, est entrée par une porte dérobée et a refusé tout contact ", a regretté Yves Hellendorff (CNE).

Une centaine de militants du front commun syndical attendaient ce lundi les sept ministres belges de la Santé qui devaient se retrouver lundi après-midi pour une conférence interministérielle (CIM) consacrée aux réseaux hospitaliers. "Nous avons pu discuter avec certains d'entre eux mais la ministre fédérale, Maggie De Block, est entrée par une porte dérobée et a refusé tout contact", a indiqué Yves Hellendorff (CNE).

Un front commun rassemblant la FEF, la FMM (maisons médicales), Médecins du Monde, santhea, Solidaris, la FGTB et la CNE (CSC) appelle à sortir d'une politique de planification médicale dogmatique et à "reconsidérer la politique de l'offre médicale à la lumière des enjeux de santé publique ". Le Cium de son côté lance une pétition.

Les hôpitaux privés wallons réclament à Maggie De Block du temps pour mettre en place les réseaux hospitaliers et un cadre budgétaire stable. "Il nous faut cinq ans de stabilité. Il y a encore trop d'incertitudes", soutient Benoît Hallet, directeur général adjoint d'Unessa.

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