Tout sur Chili

"On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie." Quittant le journal télévisé, cette pensée de Céline dans le "Voyage au bout de la nuit" me semble soudain si actuelle. Fugace moment de blues en imaginant la semaine qui s'ouvre, et tous ces patients venus chercher une réponse à leurs propres angoisses.

" On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie. " Quittant le journal télévisé, cette pensée de Céline dans le " Voyage au bout de la nuit " me semble soudain si actuelle. Fugace moment de blues en imaginant la semaine qui s'ouvre, et tous ces patients venus chercher une réponse à leurs propres angoisses.

"Corps à corps" avec le désir, la décence et la résistance dans un expo collective proposée à la galerie Montoro 12 de Forest et intitulée "Bodies of desire".

Depuis des jours, le Chili connait une recrudescence des infections, en dépit d'une campagne de vaccination contre le coronavirus bien avancée. Et ce, après une deuxième vague qui a débuté en mars et qui a conduit les autorités à décréter la quarantaine pour plus de 90 % de la population.

La semaine dernière, la Chili atteignait son objectif avec deux semaines d'avance sur le programme d'immunisation fixé par le gouvernement. Plus de cinq millions de Chiliens ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Le pays se positionne ainsi au 5e rang mondial dans les doses administrées de vaccins anti-Covid pour 100 habitants, après Israël, les Émirats arabes, le Royaume-Uni et les États-Unis, selon les statistiques de l'université d'Oxford. Mais parallèlement, le nombre de cas de Covid et d'hospitalisations est en augmentation.

C'est le thème développé par Édouard Delruelle, professeur de philosophie politique à l'ULiège, lors du colloque du 125e anniversaire de Solidaris Liège. Les nouvelles technologies, particulièrement celles liées à l'eSanté, sont-elles sources d'inégalités ? Pour le philosophe, oui, mais il ne faut pas être technophobe pour autant. Tout est question de réappropriation démocratique.

Pour ce dernière épisode de la série d'été sur les ONG, le journal du Médecin a traversé - virtuellement - l'Atlantique pour rencontrer Physicians for Human Rights (PHR). L'organisation s'échine depuis plus de 30 ans à lutter contre les atrocités de masses (crimes contre l'humanité, génocides et crimes de guerre) mais aussi les actes causant des dommages mentaux ou physiques aux individus, tels que la torture. Pour arriver à ces fins, PHR mise sur la science (médecine légale, examen médical et psychologique de victimes, recherche épidémiologique) et le rôle politique que doivent endosser les médecins à travers le monde.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).