Tout sur Baudour

Direction et syndicats se sont accordés sur la nouvelle convention collective de travail. Celle-ci devrait permettre de "renforcer les équipes en difficulté et de répondre aux préoccupations essentielles et urgentes du terrain", affirme Epicura dans un communiqué. Un "accord au bénéfice du bien-être du personnel et des patients".

La direction d'Epicura et les représentants des travailleurs se sont rencontrés mercredi pour se pencher sur les revendications du personnel qui, tous services confondus, avait marqué lundi son mécontentement par une action de grève sur les sites de Hornu et de Baudour (Hainaut) du groupe hospitalier. Les militants voulaient, notamment, mettre en cause le non-maintien de deux travailleurs en poste pendant la nuit dans les unités de soins, le manque de bras généralisé dans les différents sites du groupe Epicura, et la charge de travail qui ne cesse d'augmenter.

Ce jeudi 22 octobre, une partie du personnel des laboratoires d'Hornu, de Baudour et de Frameries arrêteront le travail. Conséquence : les centres de prélèvements d'Épicura seront fermés. Tous les tests Covid planifiés dans le cadre d'une hospitalisation sont par contre maintenus, et toutes les analyses urgentes seront assurées.

Le groupe hospitalier de 806 lits agréés va injecter 130 millions pour rénover ses trois sites hospitaliers - Hornu, Baudour et Ath - dans les cinq prochaines années. Cette démarche s'inscrit dans un plan médical conçu pour un fonctionnement en réseau.

Ces 5 dernières années, le groupe hospitalier Epicura a fédéré des hôpitaux naguère concurrents. François Burhin, directeur général, revient pour le Jdm sur les grandes étapes de cette intégration, régulièrement citée en exemple.

Catherine Fonck demande à Maggie De Block de prévoir un régime transitoire incluant le maintien de la prescription papier jusqu'au 1er janvier 2021, date prévue pour l'utilisation obligatoire du dossier médical informatisé. "Cela permettrait d'éviter des départs prématurés de médecins à la retraite."

Le parti humaniste réclame de conserver, durant une période transitoire, la prescription papier à côté de l'électronique au risque de pousser des généralistes à arrêter de pratiquer. "1.300 médecins généralistes! C'est, selon Le Soir, le nombre de médecins généralistes qui pourraient arrêter d'exercer si, comme le veut la ministre de la Santé, ils sont obligés de passer aux prescriptions électroniques", s'inquiète le cdH.

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