Tout sur Bart Van der Schueren

"L'algorithme que nous avons élaboré [1] vise à fournir un accompagnement scientifiquement fondé aux personnes obèses", explique le président du BASO, le Pr Bart Van der Schueren. "Il est destiné aux médecins généralistes. En effet, beaucoup de personnes obèses peuvent être aidées dans la première ligne. Pourtant, nous constatons que certaines de ces personnes se retrouvent dans une clinique multidisciplinaire de l'obésité, ce qui allonge inutilement la liste d'attente pour les patients qui ont vraiment besoin d'une aide multidisciplinaire."

Dans une prochaine édition, le Pr Bart Van der Schueren [1] discutera de l'algorithme BASO pour l'accompagnement des patients obèses. À l'occasion d'une enquête que lui et son équipe de recherche souhaitent diffuser le plus rapidement possible, nous entamons déjà le propos en mettant l'accent sur quelques règles empiriques utiles pour les médecins dans le traitement de l'obésité.

Créée dans le giron de la Baso, la plateforme obésité belge sera officiellement lancée le 20 mai prochain. Le Pr Bart Van der Schueren (service maladies chroniques et métabolisme, KULeuven, et service d'endocrinologie, UZ Leuven), président de la Baso, nous expose le projet en quelques mots.

On entend parfois les personnes qui souffrent d'obésité affirmer avec une pointe de fatalisme que les kilos superflus font partie de leur nature - comprenez, de leur bagage génétique - et que la lutte pour s'en débarrasser est donc irrémédiablement vouée à l'échec. À tort ou à raison?

Les patients Covid-19 en surpoids se retrouvent plus rapidement aux soins intensifs et connaissent une évolution plus grave de la maladie, selon les observations de plusieurs hôpitaux ces dernières semaines. Les personnes en surpoids doivent se faire dépister, recommandent mardi l'association belge pour la recherche sur l'obésité Baso et le groupe PronoKal, actif dans les traitements contre l'obésité.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).