Tout sur Agnès Buzyn

À l'heure de lire ces lignes, Agnès Buzyn, ministre française de la Santé, termine sans doute sa présentation de la réforme du système de santé français. Au menu, une annonce de taille, qui était une des promesses électorales du président Macron : la suppression du numerus clausus.

Le poste indemnités pour maladies de courte durée (hors accidents du travail) ne cesse de gonfler en France avec 7,1 milliards d'euros en 2017, en hausse de 15% par rapport à 2010, annonce Le Monde.

Edouard Philippe, le premier ministre français, accompagné de sa ministre de la Santé, le Dr Agnès Buzyn, l'a annoncé en déplacement dans la région parisienne : son gouvernement prépare une grande réforme du système de soins en particulier autour de l'hôpital. Le financement à l'acte est particulièrement visé.

FRANCE : Pour la ministre de la Santé d'Emmanuel Macron, le Dr Agnès Buzyn, "le développement de la télémédecine est une des réponses au problème des déserts médicaux en France", souligne Le Figaro. Mais le gouvernement Philippe en espère aussi quelques milliards d'économies.

Le tiers-payant généralisé était inscrit dans la Loi santé de Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé de François Hollande. Mais la nouvelle ministre, Agnès Buzyn, proche d'Emmanuel Macron, a décrété " l'impossibilité technique " de généraliser ce TP. Les syndicats de médecins se réjouissent.

INTERNATIONAL : "Emmanuel Macron avait promis la révolution de la prévention. Agnès Buzyn en fait l'axe central de la nouvelle stratégie nationale de santé qui sera publiée en décembre 2017", explique le Quotidien du médecin. Et notamment l'extension au 1er janvier 2018 de l'obligation vaccinale à onze vaccins pédiatriques contre trois actuellement. Une mesure forte dans le contexte de méfiance grandissante envers les vaccins.

Dans une interview au Quotidien du médecin, le Dr Agnès Buzyn, ministre de la Santé du gouvernement d'Edouard Philippe, indique qu'elle ne veut pas être normative, veut construire des solutions avec les médecins et éviter l'obligation de tiers-payant généralisé. Elle ne souhaite pas forcément une loi à son nom et récuse tout passage en force.

La fonctionnaire dirigeante du SPF Santé publique, filmée à son insu par une firme de renseignement embauchée par Medista, a bien fait plusieurs entorses aux règles déontologiques. Mais il n'y a pas d'entorses au marché public.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).