le Journal du Medecin

Les esprits s'échauffent à l'approche de la phase 1B de la vaccination. L'obstination des autorités à prioriser les patients à risques, quitte à contrevenir au respect de la vie privée et du secret médical, inquiète les médecins.

Mesures changeantes, critères semblant arbitraires, solitude imposée aux médecins et aux patients qui désorientent ceux-ci... Le Collège de médecine générale (CMG) s'inquiète de la santé mentale des patients et dénonce "l'impact que la gestion de cette pandémie ont sur l'état psychologique de la population". Cela tombe bien: le Conseil supérieur de la Santé fait le tour de la question dans un récent rapport.

La phase 1B de la vaccination arrive. L'État impose aux médecins de dresser des listes de patients à risques à partir de leur logiciel médical, dont la coopérative Medispring fait partie. Cette dernière estime que "l'approche proposée pose énormément de questions tant au niveau légal, déontologique que de la protection des données".

La vaccination en maisons de repos touche à sa fin. Dans huit jours, soit le 5 mars, le troisième tour en MR-MRS se clôturera. L'occasion de revenir sur le rôle joué par les médecins coordinateurs et conseillers en maison de repos (MR-MRS) durant cette phase de vaccination.

Dans "La pandémie, l'anthropocène et le bien commun"1, Benjamin Coriat son auteur, défend l'idée que l'extractivisme2 est à la base de la destruction de la planète et de la création des zoonoses. Selon lui, la pandémie est la fille naturelle de l'anthropocène et le Covid-19 marque le début d'une nouvelle ère, celle des pandémies. Face à ce constat, l'auteur questionne différentes postures et développe l'importance de préserver le bien commun.

Le Covid-19 a mis en lumière l'étroit rapport qu'il existe entre la perte de biodiversité et l'apparition de pandémies. L'Union européenne compte prendre le problème à bras le corps grâce à de nombreuses initiatives. Mais le vieux continent est également conscient d'avoir raté le coche ces dernières décennies. Pour les experts réunis en Commission européenne de la Santé publique, 2021 sera une année charnière pour implémenter une nouvelle dynamique.

Le 22 février 2021, l'Université d'Anvers, en collaboration avec Mensura et Cohezio, commencera la phase finale d'une étude à grande échelle sur un candidat vaccin prometteur contre le coronavirus développé par la société allemande CureVac. Le gouvernement belge a commandé 2,9 millions de doses de ce vaccin. "Pour que l'étude se déroule selon le calendrier prévu, nous recherchons d'urgence 2.000 volontaires", précise Gretel Schrijvers, directrice générale de Mensura, chargé de rassembler les volontaires.

Les retards de livraison de vaccins et la diminution des quantités de doses de vaccin livrées obligent la Cocom à réduire le rythme de la vaccination dans les hôpitaux bruxellois. "Tous les projets d'approvisionnement en vaccins des hôpitaux et l'ouverture progressive des centres de vaccination bruxellois sont en cours de révision pour coller au mieux à cette réalité de terrain."

Réactionnaires au système, adeptes des chemins de traverse, sympathisants des gilets jaunes, certains médecins français ont élaboré une soupe thérapeutique faite de tous les espoirs déçus. Dénoncés par les syndicats médicaux, certains se radicalisent en marge de la loi et de l'Ordre. Et n'hésitent pas à flirter avec les "anti-tout", y compris à la droite de la droite.

Comme tous les événements scientifiques de ces derniers mois, la 19e édition du symposium Saint-Valentin sur la vaccination de l'université d'Anvers a été organisé à distance... avec, actualité oblige, un programme consacré presque exclusivement à la vaccination contre le coronavirus.

Qui est concerné par le risque de réaction anaphylactique? Quel corrélat de protection est induit par la vaccination? Quel est l'impact de la vaccination sur la transmission? Les vaccins seront-ils actifs contre les variants? Des éléments de réponse ont été donnés lors du symposium Saint-Valentin1, entièrement consacré à la vaccination contre le Sars-CoV-2.

Un modèle de risque de cancer du sein fondé sur la mammographie pourrait conduire à de meilleures directives de dépistage. Mais la machine ne prime pas encore l'oeil humain expérimenté.

Une nourriture saine et variée, voilà l'une des clés de la prévention de nombreuses maladies. Dans le cas de Parkinson, les vitamines C et E ont récemment été mises à l'honneur dans une étude publiée dans la revue Neurology.

Une étude publiée dans la revue Neurology observe qu'un taux élevé de cholestérol HDL et une faible variabilité de ce paramètre ont un effet protecteur contre la maladie de Parkinson.

La médecine à distance est déjà un marché imposant, estimé à 46 milliards de dollars en 2019, dont certains attendent une croissance de 21% par an. Pas étonnant que plusieurs fonds aient inclus ce secteur dans leur portefeuille.

L'utilité de l'Apple Watch en matière de santé n'est plus à démontrer. La montre connectée de la firme à la pomme s'est encore illustrée en évitant le pire à une femme de 80 ans. Elle a détecté une ischémie myocardique que l'électrocardiogramme de l'hôpital n'avait pas permis de déceler.

En juin dernier, l'Inami a versé une indemnité1 à 451.631 personnes en incapacité de travail depuis plus d'un an. D'ici la fin de l'année, ce nombre pourrait atteindre le demi-million. Le webinaire de l'ISPA et de Domus Medica du 14 janvier visait à apporter un éclairage sur les différents trajets de réintégration en cas d'inaptitude au travail.

C'est l'idée sur la table en Slovaquie, mais aussi aux Pays-Bas. Nos voisins du nord envisagent de desserrer la vis du confinement pour les individus présentant un test rapide négatif pour le coronavirus. Pendant 48 heures, les Néerlandais testés négatifs jouiraient alors d'une plus grande liberté et pourraient ainsi se rendre au travail, profiter d'un repas au restaurant ou d'une pièce de théâtre. Les tests rapides doivent cependant être disponibles en quantités suffisantes.

Découvrant le tableau L'homme en rouge en 2015, Julian Barnes plonge dans l'histoire de son modèle et d'une époque dite belle à posteriori. Une histoire contrastée, fragmentée à l'image de celle post-brexit qui vit l'auteur anglais rédiger ce passionnant portrait... d'"époques".

À la fin de son livre, Julian Barnes livre ses réflexions consternées quant au Brexit...

Un malentendant a beau être le héros de" La Sirène d'Isé" d'Hubert Haddad, c'est le lecteur qui reste un peu sourd à l'appel de ce roman...

Avec Manger Bambi, Caroline De Mulder dresse le portrait en noir d'une jeune fille en faon sans être désarmante, et qui, face à la violence patriarcale de la société, est plutôt bien... armée.

Fameuse gageure que celle réalisée par Younn Locard et Jean-Michel Coblence qui condensent le célèbre livre de Jules Verne en une bande dessinée, et même pas un gros roman graphique.

La confiance que les patients accordent à leur médecin de famille prescrit que celui-ci soit davantage impliqué dans la campagne de vaccination, estime Carl Vanwelde.

Le 8 février dernier, l'UCLouvain a fait du Dr Didier Pittet l'un de ses docteurs honoris causa "parce qu'en inventant le gel hydroalcoolique, il permet aujourd'hui d'assurer les mesures d'hygiène nécessaires pour faire face à la pandémie".