Tout sur PFS

CANCER TÊTE ET COU De nombreuses études ont démontré que les inhibiteurs du checkpoint PD-L1 allongent la survie globale (OS) et la survie sans progression (PFS). Christel Fontaine, oncologue médicale à l'UZ Brussel, a expliqué en quoi le pembrolizumab représente un atout thérapeutique en cas de tumeurs récidivantes et métastatiques " tête et cou ".

CANCER DU POUMON La prise en charge du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé évolue à toute vitesse, tant sur le plan de l'immunothérapie que sur celui des thérapies ciblées. Nous avons demandé au Pr Lore Decoster (chef de clinique d'Oncologie médicale à l'UZ Brussel) ce que l'année 2019 nous a apporté.

CANCER DU SEIN Deux études randomisées contrôlées de phase III démontrent un bénéfice de survie globale (OS) statistiquement significatif et cliniquement pertinent chez les femmes porteuses d'un cancer du sein métastatique avec expression de récepteurs hormonaux (RH+), mais pas de HER2 (HER2 -) recevant un inhibiteur de CDK4/6 (kinases cycline-dépendantes 4 et 6), communément appelé " ciclib ".

CANCER DE LA PROSTATE La réunion annuelle de l'ASCO a notamment était marquée par la présentation de deux nouvelles études randomisées de phase III qui ont questionné la place à donner aux inhibiteurs du récepteur des androgènes de nouvelle génération dans le traitement du cancer de la prostate métastatique sensible à la castration et chez qui, pour la plupart, les métastases venaient juste d'être diagnostiquées.

LLC RESONATE-2 est une étude internationale randomisée de phase III incluant des sujets de plus de 65 ans avec leucémie lymphoïde chronique (LLC) sans délétion 17 p. Ils ont, selon la randomisation, ont été traités en 1re ligne soit par chlorambucil (CHL) en monothérapie, à raison de 0,5 à 0,8 mg/kg jusqu'à un maximum de 12 cycles de 28 jours, soit par ibrutinib (IBR) en prise unique de 420 mg/j en continu jusqu'à progression ou toxicité inacceptable.

MÉLANOME Paul Nathan a discuté de l'effet du traitement de 1re ligne à long terme après l'analyse des données à 5 ans fournies par les études de phase III COMBI-d (combinant dabrafenib (D), un inhibiteur de BRAF et le trametinib (T), un inhibiteur de MEK, versus D + placebo) et COMBI-v (D+T versus vémurafénib).

L'étude de phase 3 TRIBE (F Loupakis et al. N Engl J Med. 2014; 371:1609-18) a établi la supériorité du schéma FOLFOXIRI/bévacizumab (bev) par rapport au schéma FOLFIRI/bev comme traitement initial du cancer colorectal métastatique (mCRC) non résécable en termes de taux de réponse, de survie sans progression (PFS) et de survie globale (OS). Cette même étude suggérait cependant que l'avantage réel du triplet en première intention pourrait être inférieur à celui d'une stratégie séquentielle pré-planifiée de doublets (FOLFOX, FOLFIRI).

L'ibrutinib en monothérapie et l'ibrutinib / rituximab entraîne une survie sans progression (PFS) supérieure à la chimio-immunothérapie avec rituximab / bendamustine chez les patients de 65 ans et plus atteints de leucémie lymphoïde chronique (CLL) non traitée. Aucune différence n'a été observée entre l'ibrutinib seul et l'ibrutinib / rituximab.