Tout sur NSCLC

CANCER DU POUMON La prise en charge du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) avancé évolue à toute vitesse, tant sur le plan de l'immunothérapie que sur celui des thérapies ciblées. Nous avons demandé au Pr Lore Decoster (chef de clinique d'Oncologie médicale à l'UZ Brussel) ce que l'année 2019 nous a apporté.

Sous cette rubrique le BOhN veut vous informer des découvertes précliniques ou des tout débuts du développement d'une ou plusieurs molécules. Ou de leur fin. Ce sera peut-être l'oncologie ou l'hématologie de demain. Ou pas. Dans cette édition nous nous intéresserons en particulier à l'approbation de médicaments par la FDA aux USA et l'EMA dans l'UE.

Une nouvelle étude rétrospective a examiné les résultats chez les patients après un traitement pour un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) localement avancé, en concluant que la dose de radiothérapie moyenne délivrée sur le coeur était associée à un risque accru d'événements indésirables cardiovasculaires majeurs et de décès. Parmi les patients qui n'avaient pas de maladie coronarienne préexistante, le risque de survenue d'un événement cardiovasculaire majeur après le traitement dépassait celui des personnes considérées à risque élevé.

Sous cette rubrique le BOhN veut vous informer des découvertes précliniques ou des tout débuts du développement d'une ou plusieurs molécules. Ou de leur fin. Ce sera peut-être l'oncologie ou l'hématologie de demain. Ou pas. Dans cette édition nous nous intéresserons en particulier à l'approbation de médicaments par la FDA et l'EMA dans l'UE.

PNEUMOLOGIE Des analyses exploratoires cherchent à mieux cerner l'efficacité de l'immunothérapie dans les essais cliniques. Elles utilisent des modèles permettant d'estimer la part qui revient aux traitements administrés après arrêt des traitements alloués par la randomisation afin de pouvoir ensuite prendre en compte cette part et tenter de l'annihiler.

PNEUMOLOGIE Le regroupement des données de trois essais randomisés indique une amélioration de la survie globale chez les patients âgés traités par immunothérapie par rapport à ceux traités par chimiothérapie, une amélioration qui est similaire à celle constatée chez les sujets plus jeunes. Cet avantage n'est en revanche pas retrouvé dans des données de vraie vie.

Cette analyse bénéficie de 6 mois supplémentaires de suivi par rapport à la précédente. La monothérapie par pembrolizumab montre toujours une probabilité de survie globale plus prolongée qu'avec la chimiothérapie à base de platine (carboplatine + paclitaxel ou pemetrexed).

IMMUNOTHÉRAPIE Environ 30% des patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NLCLC) sont diagnostiqués à un stade localement avancé. La chimio-radiothérapie constitue le standard de traitement sur base de données provenant d'essais cliniques menés dans des populations sélectionnées.

Traiter conjointement par radiothérapie et l'anti-CTLA-4 ipilimumab des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) métastatique en échappement d'une première ligne de traitement permet une réponse objective chez 18 % des patients et une stabilisation des lésions chez 31 %, selon les résultats d'une étude pilote.