Tout sur Hodgkin

Afin de réduire la toxicité de la radiothérapie, celle-ci est combinée à une chimiothérapie, ce qui permet d'accroître considérablement la survie des patients atteints d'un lymphome de Hodgkin. Mais les progrès de la radiothérapie elle-même ont également un impact sur l'incidence de toxicité.

De nouvelles données suggèrent que les personnes ayant un parent, un frère, une soeur ou un enfant atteint d'un cancer du sang ont plus de chances d'être diagnostiquées elles-mêmes avec une hémopathie maligne. Une étude fournit pour la première fois la preuve que de tels risques familiaux existent dans tout le spectre des hémopathies malignes.

LYMPHOME Le lymphome de Hodgkin (LH) est un cancer très rare qui touche souvent de jeunes adultes et constitue donc le plus grand groupe de lymphomes malins dans la catégorie d'âge jusqu'à 39 ans. D'après l'analyse des données du registre, le pronostic des patients s'est fortement amélioré ces dernières années, surtout chez les moins de 50 ans.

HÉMATOLOGIE Les premiers éléments figurés du sang apparaissent tout au début de la vie embryonnaire. Ces éléments figurés sont produits et présents tout au long de la vie aérienne des individus. Mais les choses peuvent mal évoluer et ouvrir la voie aux hémopathies malignes.

Jusqu'à 30 % des patients atteints d'un lymphome de Hodgkin classique (LHc) à un stade avancé (SA) ne guérissent pas sous les traitements de première intention actuels. Une forte expression de PD-L1 chez ces patients et de fréquentes mutations génétiques dans les cellules de Hodgkin et de Reed-Sternberg justifient l'évaluation de l'inhibition de PD-1 dans le lymphome de Hodgkin classique. En 2017, l'étude CheckMate 205 Cohort D rapportait, après un suivi de 9 mois, une activité prometteuse assortie d'une sécurité acceptable chez des patients nouvellement diagnostiqués avec un lymphome de Hodgkin classique à un stade avancé.

Une étude de cohorte basée sur la population au Royaume-Uni montre que les néoplasmes primaires subséquents sont plus fréquents chez les survivants du cancer du sein, du col utérin et des testicules chez les adolescents et les jeunes adultes (AYA), ainsi que chez les survivants d'un lymphome de Hodgkin.

Une nouvelle étude, corroborant les données d' études précédentes indique une association entre le lupus érythémateux systémique (SLE) et le risque accru de plusieurs cancers (sanguins, gastro-intestinaux et du poumon), une diminution du risque de cancer de la prostate et du mélanome cutané et aucun effet sur certains autres.

Deux études portant sur le cancer et le risque de suicide viennent d'être publiées. La première (1) conclut que cette maladie multiplie par quatre le risque de mettre fin à ses jours. La seconde (2) évalue que ce même risque est deux fois et demi plus élevé après un diagnostic de cancer que dans la population générale.

L'incidence des maladies chroniques de grade 3 à 5 est passée de 33,2% chez les personnes diagnostiquées dans la période 1970-1979 à 29,3% dans la période 1980-1989 et à 27,5% en 1990-1999. Des réductions au fil du temps ont été observées pour les endocrinopathies, les affections malignes secondaires, les troubles musculo-squelettiques et les troubles gastro-intestinaux.