Tout sur EORTC

La stratégie de traitement du mélanome a considérablement changé depuis l'avènement de l'immunothérapie anti-PD1. Des données ont été publiées sur l'efficacité à long terme et l'impact sur la qualité de vie du pembrolizumab en traitement adjuvant d'un mélanome avancé. Les informations sur le passage du placebo au pembrolizumab en cas de récidive sont uniques.

"Le suivi à long terme montre clairement l'utilité de MammaPrint pour les médecins et leurs patientes. Il confirme en particulier qu'un risque génomique faible signifie réellement que le risque est faible et que nous pouvons procéder en toute sécurité à une désescalade thérapeutique chez ces patientes. En particulier chez les femmes de plus de 50 ans, qui reçoivent traditionnellement un traitement agressif par chimiothérapie, y compris celles qui ont des ganglions lymphatiques positifs", déclare l'investigateur principal de MINDACT, le professeur Martine Piccart (Institut Jules Bordet).

Pour la définition des oligométastases, le Pr Bertrand Tombal (onco-urologue, UCL - Bruxelles) a renvoyé à la recommandation de consensus de l'ESTRO/EORTC, publiée par Guckenberger dans Lancet Oncology. Mais il a indiqué qu'en pratique clinique, le terme est utilisé pour un patient avec un petit nombre de métastases pour lesquels il a étudié l'opportunité d'un traitement systémique ou d'un traitement axé sur les métastases (MDT).

Le 8 janvier dernier, l'Organisation Européenne pour la Recherche et le Traitement du Cancer (EORTC) a annoncé que l'étude de phase III EORTC1325 / KEYNOTE-054 concernant le pembrolizumab administré en traitement adjuvant et en monothérapie pour un mélanome à haut risque réséqué chirurgicalement avait rencontré son critère principal d'évaluation : la survie sans récidive (PFS).

Le cancer du col de l'utérus touche de nombreuses femmes dans le monde avec environ 528.000 nouveaux cas et 266.000 décès en 2012. De nombreuses patientes sont diagnostiquées à des stades avancés, notamment dans les pays en développement.