Tout sur édito

Il pleuvait à verse . Je me trouvais dans une prairie près de Louvain, émerveillé et admiratif. J'avais de nouveau 20 ans. Et j'écoutais Nick Cave, un homme aussi "jeune" que moi, à quelques mois près. C'est alors que cette chanson m'a rappelé qu'il me restait encore un éditorial à écrire pour cette édition du BOhN.

Vous venez de lire le titre de cet éditorial, et je tiens tout de suite à vous rassurer: il ne s'agit pas d'un langage guerrier ni l'expression d'une ambition politique de ceindre un jour l'écharpe mayorale. Loin de là! En parcourant la table des matières de ce Belgian Oncology & Hematology News, dont la nouvelle mouture me surprend encore - nous en avons largement parlé la dernière fois - je suis émerveillé/admiratif par l'appréciation envers nos médecins et nos chercheurs belges ces derniers temps. Alors, permettez-moi de paraphraser Jules César: Horum omnium animatissimi sunt Belgae.

J'aurais aimé commencer cet éditorial avec un roulement de tambour, des bulles et quelques zakouskis épicés en compagnie des membres de la rédaction. Mais ce n'est pas possible. Peut-être quand nous serons tous vaccinés. Mais nous ne voulons pas vous faire attendre plus longtemps. Nous en resterons donc à notre fierté, en gardant le sourire. Parce qu'il est là: le nouveau Belgian Oncology & Hematology News, BOhN (c'est ainsi que nous le surnommons, n'hésitez pas à en faire autant) est arrivé et, oui, nous en sommes très fiers.