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MÉLANOME Paul Nathan a discuté de l'effet du traitement de 1re ligne à long terme après l'analyse des données à 5 ans fournies par les études de phase III COMBI-d (combinant dabrafenib (D), un inhibiteur de BRAF et le trametinib (T), un inhibiteur de MEK, versus D + placebo) et COMBI-v (D+T versus vémurafénib).

Cette intervention s'est, elle aussi, penchée sur l'ajout de lénalidomide au traitement R-CHOP standard dans le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB). La présentation des résultats américains de l'étude ECOG/ACRIN 1412 par le Pr Dr G.S. Nowakowski (Mayo Clinic) a été logiquement suivie d'une interrogation quant à la capacité de ces résultats à confirmer les données de l'étude ROBUST.

Cette étude randomisée, ouverte, de phase 3, conduite dans 162 hôpitaux répartis dans 28 pays, a inclus 577 patients souffrant d'un mélanome cutané histologiquement confirmé, localement invasif (stade IIIB, IIIC ou IV), non résécable ou métastasé. D'autres caractéristiques étaient une mutation BRAFV600E ou BRAFV600K et un indice de performance de l'ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1.

Dans un essai de non-infériorité de phase III, le lenvatinib en première intention n'est pas inférieur au sorafénib en ce qui concerne la survie globale des patients atteints d'un carcinome hépatocellulaire non résécable. La survie sans progression est plus longue avec le lenvatinib.