Tout sur Australie

Lors de la dernière journée du congrès 2023 de l'EAU, André Deschamps, président sortant d'Europa Uomo a divulgué en session "game changing" les résultats combinés des enquêtes EUPROMS 1.0 (août-novembre 2019) et EUPROMS 2 (octobre 2021-janvier 2022).

AYA Bon nombre de patients cancéreux doivent composer avec les effets secondaires à long terme du traitement du cancer, ce qui complique fortement une bonne réinsertion. Les adolescents et les jeunes adultes cancéreux (16-35 ans) constituent un groupe distinct, et on prête encore trop peu attention à la qualité de vie et à la réinsertion de ces patients.

Dans cette étude multicentrique (14 hôpitaux), de phase 3, randomisée et contrôlée, conduite en Australie et en Nouvelle-Zélande, on a examiné si la radiothérapie stéréotaxique d'ablation (SABR), traditionnellement utilisée, est meilleure que la radiothérapie standard pour le traitement local d'un carcinome pulmonaire non à petites cellules de stade 1, inopérable.

Cette étude multicentrique, randomisée (rapport 2:1), contrôlée, de phase 3, a été conduite dans 11 hôpitaux en Australie et 3 en Nouvelle-Zélande. La radiothérapie stéréotaxique d'ablation (SAR ; n = 66) consistait en 54 Gy administrés en 3 fractions de 18 Gy, ou 48 Gy en 4 fractions de 12 Gy si la tumeur était localisée à < 2 cm de la paroi thoracique.

L'utilisation régulière d'aspirine est associée à une amélioration de la survie globale et de la survie spécifique au cancer colorectal. L'utilisation régulière d'un AINS est associée à une survie globale améliorée uniquement chez les patients atteints de tumeurs de type KRAS sauvage.

D'ici 2050, les taux de mortalité par mélanome malin auront diminué par rapport à leurs niveaux actuels, mais le nombre de personnes mourant de la maladie aura augmenté en raison du vieillissement des populations. Toutefois, si de nouveaux traitements pour ce cancer de la peau s'avèrent efficaces, le nombre de décès pourrait chuter lui aussi.

L'incidence du cancer anal a augmenté - soit dans les deux sexes, soit chez les femmes - dans de nombreux pays, en particulier dans les Amériques, en Europe du Nord et de l'Ouest et en Australie.

La prétendue épidémie de cancers de la thyroïde observée durant ces vingt dernières années dans les pays développés est principalement due à un surdiagnostic, qui aurait concerné plus de 500.000 personnes selon une étude de l'OMS.