Tout sur Asie

Un des orateurs du deuxième webinaire consacré à l'urologie en Belgique en période de coronavirus, organisé par la SBU, la BVU et Scientific Summits, était le Prof. Jean-Luc Gala, chef du service des maladies infectieuses à l'UC Louvain, à Bruxelles. Il a partagé son point de vue sur la pandémie de covid-19 et la prise en charge de celle-ci en Belgique.

En 2018, 2,2 millions de cancers diagnostiqués à travers le monde étaient dus à une infection. Deux des principaux agents pathogènes oncogènes, à savoir le HPV et le virus de l'hépatite B, peuvent être évités grâce à la vaccination, tandis que deux autres, Helicobacter pylori et le virus de l'hépatite C, sont traitables.

IMMUNOTHÉRAPIE Dans une étude comparant le nivolumab (NIV) au sorafénib (SOR) en traitement de première intention dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé, le NIV n'a pas atteint son critère d'évaluation principal en termes de survie globale (OS).

Dans une étude comparant le nivolumab (NIV) au sorafénib (SOR) en traitement de première intention dans le carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé, le NIV n'a pas atteint son critère d'évaluation principal en termes de survie globale (SG). Auparavant, dans l'étude Checkmate 040, le NIV avait démontré des réponses durables, une bonne tolérance et des résultats encourageants sur le plan de la survie à long terme des patients atteints d'un CHC avancé.

Dans cette étude multicentrique (52 centres oncologiques situés dans 21 pays, principalement en Europe, en Amérique du Nord et en Asie), randomisée, ouverte, de phase 3, 915 patients atteints d'un carcinome à cellules rénales métastasé, préalablement non traité, ont été traités soit par atézolizumab plus bévacizumab (454 patients), soit par sunitinib (461 patients).

L'essai de phase II ATLANTIC a montré que le durvalumab était actif dans le traitement de troisième ligne, et au-delà, du cancer du poumon non à petites cellules avancé (NSCLC). Les taux de réponse étaient plus importants chez les patients présentant une expression PD-L1 plus élevée, quel que soit le statut EGFR et ALK. Des réponses durables ont été observées dans toutes les cohortes de l'étude.

Les patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé précédemment traité ont tiré un bénéfice quant à la survie sous cabozantinib. C'est ce que montrent les résultats de l'étude de phase III CELESTIAL. Le cabozantinib a clairement démontré une amélioration de la survie en deuxième ligne et même au-delà de la deuxième ligne chez certains patients précédemment traités par le sorafenib.

En cas de cancer du sein HER2-positif, l'ajout d'une chimiothérapie systémique néoadjuvante traditionnelle à un blocage anti-HER2 améliore l'efficacité, tout en augmentant les effets indésirables. La chimiothérapie systémique néoadjuvante traditionnelle combinée à un double blocage anti-HER2 est plus efficace qu'une thérapie ciblée sur HER2 combinée à un blocage anti-HER2, mais elle entraîne davantage d'effets indésirables.

Chez les femmes atteintes d'un cancer du sein HER2-positif, le docétaxel, le carboplatine et le trastuzumab plus le pertuzumab entrainent un taux de réponse pathologique complète plus élevé que l'ado-trastuzumab emtansine et le pertuzumab. Ce schéma est cependant associé à des taux plus élevés d'événements indésirables de grade 3 ou 4.

Au cours de l'ESMO 2017, nous avons eu l'occasion de rencontrer la Pr Solange Peters, Cheffe du service d'oncologie médical du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) et future Présidente élue de l'ESMO pour les années 2020-2021. Elle nous donne ses lignes directrices que l'ESMO prendra dans les années futures.

Une forte consommation de graisse en général et de graisse non saturée en particulier est associée à un risque accru de cancer du poumon. Une forte consommation de graisse saturée est également associée à un risque accru chez les fumeurs.