Tout sur ADT

Les 21 et 22 mai 2022, le Scientific Summits Meeting s'est tenu face à une audience live à Ostende ; les médecins pouvaient aussi suivre la réunion en ligne. Nous allons passer en revue quelques sessions consacrées au cancer de la prostate (PCa).

Le Pr Bertrand Tombal, chef du service d'Urologie aux Cliniques Saint-Luc (UCL, Bruxelles) et président de l'EORTC, a sélectionné de nouvelles données qui devraient changer la pratique clinique à court terme.

Nous abordons ici une sélection de nouvelles données dans le domaine du cancer de la prostate, de la vessie et du rein, présentées et commentées en direct lors du congrès virtuel 2020 de l'ESMO.

Les résultats de l'étude LATITUDE ont permis l'autorisation d'utilisation de l'acétate d'abiratérone associé à la prednisone/prednisone (AAP) pour le traitement des cancers de prostate métastatiques, hormonosensibles et à haut risque nouvellement diagnostiqués. Cependant, des résultats de STAMPEDE suggéraient que ce traitement donnait sensiblement les mêmes avantages chez les patients M0 et M1.

La chimio-hormonothérapie par docétaxel et privation androgénique (ADT) est associée à une moins bonne qualité de vie (QOL) à 3 mois mais une meilleure qualité de vie à 12 mois vs ADT seule dans le cancer métastatique de la prostate hormono-sensible. La thérapie chimio-hormonale avait montré une amélioration de la survie globale par rapport à l'ADT seule dans ce contexte.

Un taux d'antigène prostatique spécifique (PSA) ≤ 0,2 ng / mL à 7 mois après le début du traitement de privation androgénique est significativement associé à une survie globale plus longue dans le cancer de la prostate métastatique hormonosensible, indépendamment du traitement au docétaxel. L'ajout de docétaxel augmente la probabilité de réduire le taux de PSA et est également associé à une amélioration de la survie.