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Ceci est suggéré par une petite étude impliquant 143 patients atteints d'un carcinome pulmonaire non à petites cellules (NSCLC), qui pourraient tirer des bénéfices d'un traitement par anti-PD-1. L'hypothèse de travail était que le profil moléculaire de l'air expiré est une mesure de l'inflammation liée au degré selon lequel une personne répondra au traitement par anti-PD-1.Les profils respiratoires ont été mesurés à l'aide d'un nez électronique (eNose) au début de l'étude. Les patients ont ensuite été traités par nivolumab ou pembrolizumab, et l'efficacité a été mesurée après 3 mois à l'aide de la version 11.1 des critères RECIST ( Response Evaluation Criteria in Solid Tumors). Les données des 92 premiers patients ont été utilisées pour calibrer l'algorithme eNose. Les données des 51 autres patients ont été utilisées pour évaluer si eNose pouvait prédire correctement la réponse.On a constaté que les mesures des capteurs eNose ont contribué de façon significative (p < 0,05) à différencier les patients répondeurs ou non. À l'avenir, cette constatation pourrait peut-être contribuer à éviter d'instaurer des traitements chez les patients qui ont été identifiés comme non-répondeurs.