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Les patientes ont été randomisées (2 : 1) dans deux groupes de traitement : pembrolizumab (n=401) ou placebo (n=201). Les objectifs principaux étaient le taux de réponses pathologiques complètes (pCR) et son influence sur la survie sans événements (EFS).Chez les femmes du bras pembrolizumab, le taux de pCR est de 64,8% versus 51,4% chez les femmes du bras placebo (? 13,6%, p=0,00055). Ce résultat dépasse le prérequis statistique d'un p <0,003 et transforme donc cette analyse intermédiaire en analyse finale.L'ajout du pembrolizumab engendre un bénéfice également chez les femmes PD-L1 négatif. C'est d'ailleurs chez ces patientes que le bénéfice absolu est le plus élevé (? 18,3%). Ce qui suggère que la positivité pour ce biomarqueur n'est pas un critère de prédiction du bénéfice à attendre en néoadjuvant et que c'est la synergie immuno+chimio qui engendre le résultat.Les résultats d'EFS sont encore très préliminaires, mais à 18 mois, on comptait 7,4% d'événements dans le bras pembrolizumab versus 11,8% dans le bras placebo (HR 0,63). L'avenir statuera concernant le rôle du taux de pCR sur le taux d'EFS.