La qualité de vie, tout le monde la veut, mais qu'est-ce ? Voilà une notion bien difficile à définir.
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L'Organisation Mondiale de la Santé a tenté de mettre des mots sur ce concept nébuleux. Elle y intègre différents paramètres socio-économiques, et d'autres bien plus difficiles à quantifier - et pourtant cruciaux - tels que le bonheur, la liberté, les droits de l'Homme ou la santé.En fait la qualité de vie, c'est un peu tout ça réuni : c'est un sentiment de sécurité matérielle, sociale et mentale qui nous permet d'avancer sereinement dans la vie. Notre qualité de vie influe directement sur notre humeur et sur notre bonheur.Mais il ne faut bien sûr pas négliger la "santé" (encore une notion difficile à définir). Promis, on ne va pas vous refaire le coup du " mangez cinq fruits et légumes par jour, faites du sport, ne fumez pas, ne buvez pas ". Mais entretenir sa santé fait certainement partie de la recette pour une meilleure qualité de vie, pour être en meilleure santé physique et se sentir mieux dans son corps. La question de l'alimentation pourrait être résumée par se faire plaisir tout en évitant les excès prolongés. Coté exercice physique, s'oxygéner, se dégourdir les jambes, sans nécessairement faire le hamster sur un tapis roulant.D'après des études utilisant l'échelle SF-36 (Short Form 36), qui permet une comparaison des données de qualité de vie chez les patients cancéreux et dans la population générale, des patients atteints de cancer présentent, deux ans après le diagnostic, des scores de qualité de vie physique (-46%) et mentale (-40%) inférieurs par rapport aux vingt-cinquièmes percentiles de la population générale, de même sexe et de même âge.Ces proportions de " mauvais scores " sont significativement plus faibles chez les patients de plus de 60 ans. Cela suggère que la prévalence élevée de comorbidités chez tous les patients âgés tend à atténuer les différences de qualité de vie spécifiquement attribuables à une maladie grave, comme le cancer. Elles sont au contraire supérieures chez les patients ayant eu les traitements les plus lourds, dont la maladie était évolutive à deux ans du diagnostic et chez ceux souffrant de cancers du poumon, des VADS (Voies Aéro-Digestives Supérieures) ou d'hémopathies malignes. À pathologie cancéreuse identique, un niveau d'éducation et une profession supérieurs sont associés à une meilleure qualité de vie.