Belgian Oncology News

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Lire no. 03 | 29 octobre 2020

Vue web

Au moment où nous rédigions cet éditorial, le gouvernement a décidé de renforcer à nouveau ses mesures contre la pandémie de COVID-19. La dernière fois, nous avions écrit que les temps sont en train de changer ; aujourd'hui, nous pouvons affirmer que notre société s'adapte de plus en plus à cette nouvelle réalité.

ÉDITORIAL

CORONAVIRUS Non! La plupart des (ex) patients atteints d'un cancer ne sont pas exposés à un risque accru de décéder de la Covid-19. Mais s'ils reportent leur traitement contre le cancer par crainte d'être contaminés par le coronavirus, ils courent souvent un risque plus élevé, à terme, de décéder du cancer plutôt que du coronavirus. Tel est le message clair du Pr Peter van Dam, coordinateur médical en oncologie gynécologique et sénologie de l'Universitair Ziekenhuis Antwerpen (UZA).

ACTUALITÉ

Le Pr Jean-Luc Van Laethem (Hôpital Erasme - ULB) a présenté les données relatives au traitement peropératoire de l'adénocarcinome canalaire résécable (borderline) du pancréas (PDAC), données qui avaient déjà été présentées lors de l'ASCO.

CONGRÈS

Le Pr Ivan Borbath (Cliniques universitaires Saint-Luc - Bruxelles) a commencé par présenter les données relatives à la survie à long terme issues de l'étude Checkmate 459 (1).

CONGRÈS

Le Pr Dr Karen Geboes (UZ Gent) a fait le compte rendu des principales nouveautés dans le domaine du cancer de l'estomac métastatique. Elle a commencé par aborder les données de l'étude observationnelle DELIVER, qui s'est intéressée à l'utilisation de nivolumab en 3e intention de traitement, ou plus, chez 487 patients atteints d'un cancer avancé de l'estomac (1) .

CONGRÈS

Le Pr Van Cutsem a commencé par souligner le fait que de très nombreuses discussions sur des données de l'étude Keynote-177, déjà présentées au congrès de l'ASCO, ont eu lieu lors du WCGIC (1) .

CONGRÈS

Le 7e Belgian Multidisciplinary meeting on Urological Cancers (BMUC) s'est tenu le samedi 3 octobre 2020. Un nombre limité de participants a eu la chance d'assister à cette réunion hybride au Dolce, à La Hulpe, avec retransmission en direct pour tous les autres. Le congrès a été ouvert par la Pr Sylvie Rottey, présidente du BMUC, visiblement soulagée qu'une édition 2020 " allégée " du BMUC ait tout de même pu avoir lieu en ces temps difficiles, marqués par le coronavirus. Voici un compte-rendu des trois séances plénières dans le domaine du cancer de la prostate, de la vessie et du rein.

CONGRÈS

Plusieurs présentations sur le traitement du cancer du sein ont particulièrement attiré l'attention lors de ce congrès virtuel de l'ESMO. D'abord, une série d'entre elles se sont focalisées sur les inhibiteurs de CDK4/6 dans le traitement du cancer du sein de stade précoce ou métastatique. Ensuite, une large attention a également été portée au cancer du sein triple négatif, avec à l'honneur l'atézolizumab. Enfin, plusieurs nouvelles molécules ont livré leurs premiers résultats ou des résultats complémentaires.

VIRTUAL ESMO 2020

Le cancer du sein avec récepteurs hormonaux positifs est la forme la plus fréquente de cancer du sein, observée chez 70% des patientes ayant reçu un diagnostic de maladie de stade précoce non métastatique. Environ 20% des patientes sont atteintes d'une maladie à haut risque et présenteront une récidive au cours des dix premières années du traitement, soit au niveau local dans le sein, soit dans un autre site.

VIRTUAL ESMO 2020

Des inhibiteurs de CDK4/6 - palbociclib, ribociclib ou abémaciclib - ont été ajoutés à un inhibiteur de l'aromatase ou au fulvestrant, un traitement devenu standard dans les cancers du sein métastatiques HER2-négatifs et hormonosensibles. Nous savons que ces produits améliorent la survie sans progression (PFS) et que certains d'entre eux améliorent la survie globale (OS). Toutefois, le font-ils au détriment de la qualité de vie des patientes? Plusieurs présentations discutées à l'occasion de l'ESMO ont répondu à cette question.

CONGRÈS

Cette année encore, le congrès de l'ESMO a apporté des résultats d'études intéressants dans divers domaines oncologiques. Voici deux études sur les tumeurs du système nerveux central (SNC).

CONGRÈS

Parmi les nombreuses présentations passionnantes de ce congrès, épinglons les résultats d'études sur l'association d'inhibiteurs de points de contrôle immunitaire et de (chimio)radiothérapie dans les tumeurs de la tête et du cou localement avancées, ainsi qu'une mise à jour de l'étude Debio 1143. Sans oublier d'impressionnants résultats dans le domaine de l'immunothérapie néoadjuvante.

VIRTUAL ESMO 2020

Lors du congrès virtuel de l'ESMO 2020, une attention soutenue a été portée aux nouvelles données relatives au cancer du poumon. Ci-dessous figure une sélection des temps forts présentés lors des différentes séances live, essentiellement axées sur le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC).

CONGRÈS

Nous abordons ici une sélection de nouvelles données dans le domaine du cancer de la prostate, de la vessie et du rein, présentées et commentées en direct lors du congrès virtuel 2020 de l'ESMO.

CONGRÈS

À l'occasion du congrès annuel de l'ESMO, différentes sessions ont été consacrées à la COVID-19 et au cancer. Les premiers résultats des divers registres de cancer nationaux ont été présentés, examinant notamment l'impact psychosocial de la COVID-19 sur les patients et leurs prestataires de soins. Par ailleurs, les adaptations au niveau des soins, des plans de traitement des patients cancéreux et l'impact de ces éléments à long terme ont également été analysés.

CONGRÈS

Maîtriser l'immunothérapie dans les sarcomes, car derrière ce terme se cachent plus de 150 atteintes différentes. Cela plaide en faveur d'essais paniers qui permettent dans le même temps d'évaluer l'efficacité de traitements novateurs sur différents types de tumeurs et d'étudier des cancers sous-représentés dans les essais cliniques traditionnels.

CONGRÈS

L'association inhibiteur de CDK 4/6 (ciclib) + anti-aromatase a fait ses preuves dans le traitement des cancers du sein hormonosensibles. Certains cancers de l'endomètre pouvant, eux aussi, exprimer des récepteurs aux oestrogènes (RE+), il était logique d'y tester cette même association.

CONGRÈS

Nous résumons ci-dessous les données les plus frappantes présentées dans le domaine du carcinome colique, du carcinome hépatocellulaire, du cancer du pancréas et du cancer gastro-oesophagien.

CONGRES

Le cancer du sein triple négatif est associé à un pronostic particulièrement défavorable comparé aux autres types de cancer du sein. Les résultats positifs rapportés cette année dans le cadre de l'étude KEYNOTE-355 évaluant le pembrolizumab, ainsi que par l'étude IMpassion130 évaluant l'atézolizumab, ont attiré l'attention sur l'impact favorable de l'immunothérapie dans ce groupe de patientes.

CONGRÈS

Prix Galien En vue d'un traitement optimal pour les patients cancéreux, il existe une demande croissante de thérapies ciblées. Un traitement personnalisé est initié en fonction de la cause sous-jacente de la tumeur. À l'aide du profil génomique d'un patient cancéreux, le médecin peut poser un diagnostic exact à partir de mutations spécifiques. Par la suite, un traitement ciblé - pour autant qu'il existe - peut être instauré immédiatement.

CANDIDAT AU PRIX GALIEN

Prix Galien Le cancer de la peau est le type de cancer le plus fréquent chez l'humain. Il existe différents types de cancers de la peau, en fonction des cellules où ils apparaissent. Les plus fréquents sont les cancers non mélanomateux, notamment le carcinome basocellulaire (BCC) et le carcinome épidermoïde cutané (CSCC). Ils représentent environ 91% des tumeurs cutanées, les quelque 8% restants étant des mélanomes, un cancer des mélanocytes. Bien que ces cancers prennent tous naissance dans la peau, l'évolution de la maladie est différente.

CANDIDAT AU PRIX GALIEN

Prix Galien QuiremScout® (Terumo Interventional System, Quirem Medical) est un dispositif médical indiqué pour les patients qui entrent en ligne de compte pour la radiothérapie interne sélective (SIRT). L'efficacité et la sécurité de la SIRT dépendent de plusieurs facteurs, tels que l'anatomie du patient ainsi que le type, la vascularisation et la stadification de la tumeur.

CANDIDAT AU PRIX GALIEN

Prix Galien La médecine de précision connaît une véritable révolution, avec le fameux traitement " tumeur agnostique ", indépendant de l'histologie de la tumeur et de sa localisation dans le corps. Ici, on ne s'intéresse qu'au profil génétique de la tumeur, et c'est sur cette base que l'on va instaurer un traitement spécifique. La toute première approbation " tumeur agnostique " en Europe concerne le larotrectinib (Vitrakvi®, Bayer ; ndlr candidat au prix Galien des médicaments, lire page 35).

CANDIDAT AU PRIX GALIEN

Dans un article de couverture publié récemment dans Nature, des chercheurs du Laboratoire des cellules souches et du cancer (ULB) ont identifié les mécanismes par lesquels la communication entre cellules basales et cellules luminales contrôle l'identité des cellules souches de la glande mammaire et de la prostate. Une avancée majeure qui pourrait se révéler d'une importance capitale dans la compréhension de la manière dont se forment les cancers du sein et de la prostate.

DOSSIER

Depuis le mois d'août, plusieurs traitements anticancéreux ont été admis au remboursement, dont deux spécialités originales.

ACTUALITÉ

Oncologie pédiatrique Le nombre d'enfants survivant à un cancer ne cesse d'augmenter à travers le monde. Cette plus longue durée de vie après la guérison accroît toutefois l'importance des effets à long terme. Selon le Pr Jutte van der Werff ten Bosch (chef de clinique en Oncologie pédiatrique, UZ Brussel), il est essentiel de détecter et de traiter à temps les effets tardifs, mais aussi d'adopter une approche proactive pendant le traitement.

SOINS SUPPORTIFS

ersonne ne remettra en question le fait que l'incontinence fécale peut avoir des répercussions immenses sur la qualité de vie. Beaucoup de personnes y sont confrontées après le traitement d'un carcinome rectal, sans toutefois oser en parler. Il revient dès lors au médecin traitant d'interroger activement le patient et de discuter des possibilités de traitement. Entretien avec le Pr Heiko De Schepper (UZA), proctologue.

SOINS SUPPORTIFS

Depuis 2013, l'entreprise belge DoseVue S.A., spin-off du Centre d'étude de l'Énergie Nucléaire (SCK-CEN), développe des technologies et appareils avancés qui mesurent en temps réel et avec précision les doses d'irradiation in vivo. Avec le lancement de DoseWire cette année, il est possible de déterminer rapidement, facilement et avec une grande précision la dose d'irradiation effectivement délivrée au niveau de la tumeur et des tissus environnants, grâce à une technologie en fibre de verre.

INNOVATION